Fermeture du forum, sujet ICI ... ♥️
Le Deal du moment : -55%
Coffret d’outils – STANLEY – ...
Voir le deal
21.99 €
Le Deal du moment : -55%
Coffret d’outils – STANLEY – ...
Voir le deal
21.99 €

Partagez | 
 

 Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage


L-Chuck B. O'Connell

L-Chuck B. O'Connell
administrateur ☽ à votre service

ICI DEPUIS LE : 21/09/2013
MESSAGES : 558
PIÈCES : 1024

METIER/ETUDES : Dealer de drogue et SDF professionnel.
STATUT CIVIL : Marié en fuite.
HUMEUR : Profiteur

~ EARLY MORNING RAIN 2014 ~

Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] _
MessageSujet: Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT]   Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] EmptyDim 22 Sep - 17:35

CHUCK FT. JOYCE
Bringinging some awesomness to town. Because it's gray and rainy, and i'm sunshine and hapiness.




C'était l'une de ses journées grises ou l'on arrive à pré sentir la pluie, même sans être un météorologiste avec expérience. C'était aussi l'humeur de Chuck, et c'était visible, sans qu'on ai besoin d'être psychologue pour le deviner. C'était l'une de ses journées ou l'on décide qu'on doit bouger parce que la vie en sédentaire à durer beaucoup trop longtemps au même endroit. Il avait besoin de neuf, et il avait besoin de se faire oublier un peu. Dans l'autre ville, il avait emprunter un prénom et un nom, mais maintenant, il redevenait Chuck, et personne ne chercherait à le trouver, parce personne ne savait qui il était. Parfois il usait de son premier prénom aussi, mais c'était beaucoup moins classe que Chuck, ou Clark, ou Charles, ou Carlson. Toujours un grand C. C'était sa façon de ne pas oublier qui il était, même si il changeait de prénom comme de paire de pantalons (précisons quand même qu'il n'en a que deux paires...Particulièrement usées).

Temps gris, humeur grise, c'était déprimant. Il ne quittait pas la ville de bon cœur, mais il savait toujours lorsque c'était le moment du départ. Dès que tout devenait trop sérieux, il se devait absolument de partir, et cette fois, c'était particulièrement urgent. Il n'avait même pas prit le temps de se faire un cash. Il avait prit son sac, son manteau et son chapeau, et c'était éclipser dans la nuit pour une marche sans fin jusqu'au prochain hameau.

Vers 4heures du matin, il avait réussit à se dégoter un transport avec un mec un peu bizarre qui l'avait déposé sur une grande autoroute. Rendu là, le choix lui appartenait. Il se trouvait sur la NY Road, et il avait le choix de continuer tout droit et d'aller à Leeds, ou de tourner à droite pour continuer sur la route A61. Le nom de Leeds ne lui disait rien. Il n'avait jamais entendu parler de cette ville, et d'un côté, c'était rassurant. Si le grand nomade qu'il était ne la connaissait pas, alors personne ne penserait à le chercher à cet endroit.

La décision se prit au même moment ou le tonnerre commença à gronder au-dessus de sa tête. Un soupire à fendre l'âme avant de continuer sur la NY road en direction de Leeds. Avec un peu de chance, il ne lui restait pas beaucoup de route à faire, car voyez-vous, monsieur voyageait sans carte, évidemment. Il voulait que chaque destination soit une surprise, et il ne voulait pas qu'on puisse prévoir ses actes. Encore moins qu'il puisse les prévoir lui-même.

Il rabat son capuchon sur sa tête lorsque la pluie décide d’inonder sa dernière paire de basket potable; des converses, en tissu évidemment, ce qui rend ses chaussettes trempées immédiatement. Il s'en fout. Il a l'habitude de l'inconfort, de l'humidité et de la température de merde. Il espérait quand même se trouver un coin au chaud à Leeds. De loin, ça ne semblait pas être l'une de ces gigantesques villes avec d'énormes building. Ça semblait tranquille, mais il était loin d'y être.

Pour rajouter à son bonheur, un bus passa dans une flaque et lui fit prendre une douche, de la tête au pied. Seul son t-shirt resta au sac, protéger par son manteau en cuir noir, usé jusqu'à l'os. Manque de chance, aucune voiture ne semblait passer sur cette route interminable. Il ne pourrait donc pas compter sur l'aide d'un voyageur pour se rendre en ville au sec. Journée de merde. Mais au moins il se distançait de plus en plus du merdier qu'il avait créer dans son ancienne demeure. Clark était loin de lui, et là, il devenait Chuck...


made by pandora.





Dernière édition par L-Chuck B. O'Connell le Dim 23 Fév - 15:46, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas


Joyce A. Hemingway

Joyce A. Hemingway
administratrice ☽ à votre service

ICI DEPUIS LE : 13/11/2012
MESSAGES : 2730
PIÈCES : 3073

METIER/ETUDES : Etudiante en droit, et travaille en tant que secrétaire
STATUT CIVIL : Fiancée à Deeks, mais va souvent voir ailleurs. Mère d'un petit garçon.
HUMEUR : Un jour oui, un jour non...

~ EARLY MORNING RAIN 2014 ~

Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] _
MessageSujet: Re: Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT]   Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] EmptyDim 22 Sep - 19:23



welcome to Leeds.
La pluie, généralement, je l'aimais bien. Me réveiller sous le bruit des gouttes d'eau qui claquent sur le toits, les fenêtres, ça avait quelque chose de... apaisant nous dirons. Surtout en sachant que pour une fois, je n'avais pas d'obligation dans la journée. Je savais la chambre d'à coté vide. Seth ne se mettrait pas à pleurer d'ici une heure pour réclamer son petit-déjeuner. Il n'y avait personne à mes cotés. L'appartement était désert, hormis moi. Je fermais les yeux, me laissant griser par ce bruit régulier. Plic, ploc. Mais finalement, cette solitude était oppressante. Incapable de fermer l'oeil à nouveau, il fallait que je me rende à l'évidence, il fallait que je sorte de sous ma couette. Un vieux sweat appartenant à Killian sur les épaules pour tout pyjama, j'avais rallié la cuisine, mettant machinalement en route la cafetière. De la fenêtre du salon, je pouvais voir une masse d'arbres s'étendre au loin, une petite foret maladroite qui suffisait à me donner l'impression de ne pas être oppressée dans le centre-ville. Par un temps pareil, quand bien-meme j'aurais vécu en plein milieu d'une zone commercial, il n'y aurait pas eu un chat dehors. Le temps était pourri. J'avais beau le trouver sympathique au réveil, finalement, il apparaissait plutôt déprimant. Tout semblait déprimant dans ma vie ces temps-ci. Dès que j'avais du temps à tuer, indéniablement, je finissais par me morfondre dans mon coin. L'époque où je sortais à tout va pour m'amuser avec la premier venu me semblait bien loin maintenant. Faut dire, entre mon boulot de secrétaire qui aussi bien payé soit-il était insupportable, mes études qui étaient vouées à l'échec vu mon peu de motivation, et mon fils, j'avais de quoi m'occuper. La vie sérieuse, ça craignait.

Je n'avais même pas fait l'effort d’être présentable. Un jean, un tee-shirt à manches longues, des bottines, les cheveux lâchés sur mes épaules, de toute manière je finirais trempée. Le temps d'atteindre ma voiture, et je me sentais déjà trempée et glacée jusqu'à la moelle. Au pire, je choperai un rhume. S'il y avait une chose pour m'occuper l'esprit, c'était les courses. La liste m'attendait, écrite à la va-vite et glissée dans la poche arrière de mon jean. A partir de ce moment, c'était de la robotisation. Prendre un cadi. Parcourir les allées du supermarché, choper les produits dont j'avais besoin. Lait, café, shampoing, fruits, légumes, couches, tout ce genre de choses. De quoi m'encombrer les bras de deux gros sacs en carton une fois passée à la caisse. Une fois le tout au fond de mon coffre, je retournais dans la voiture, ignorant les gouttelettes qui perlaient sur mes cheveux. A partir de ce moment, je pouvais affirmer que je n'avais plus rien de productif à faire de ma journée. Je tripotais la radio, cherchant une onde qui ne grésillait pas. Tout en rallumant le moteur et en reprenant la route, je me surprenais même à chanter cette chanson. « Mr. Jones and me tell each other fairy tales, stare at the beautiful women. She's looking at you. Ah, no, no, she's looking at me. Smiling in the bright lights, coming through in stereo. When everybody loves you, you can never be lonely... » Sérieusement ? « J'ai toujours trouvé cette chanson nulle. » marmonnais-je pour moi-même.

Et puis je ne savais pas pourquoi cette silhouette solitaire sur le bord de la route m'intrigua, assez pour ralentir, voir même m’arrêter à coté d'elle. Pour le peu de gens qui passaient ici, je ne risquais pas grand chose. J'ouvrais la fenêtre de son coté, lui jetant un regard dénué de toute expression. « On dirait un chien trempé. Si tu comptes marcher encore longtemps, tu vas finir à l'état d'éponge humaine. Parce que là, on en a pour la journée avec un temps pareil. » Il me regardait. Mais en fait, je n'avais rien à faire de ce qu'il pouvait penser. Je me penchais pour ouvrir la portière du passager, l'invitant d'un signe de tête. « Viens te mettre au sec. Tu vas où au fait ? »
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.


Dernière édition par Joyce A. Hemingway le Mer 18 Déc - 14:06, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas


L-Chuck B. O'Connell

L-Chuck B. O'Connell
administrateur ☽ à votre service

ICI DEPUIS LE : 21/09/2013
MESSAGES : 558
PIÈCES : 1024

METIER/ETUDES : Dealer de drogue et SDF professionnel.
STATUT CIVIL : Marié en fuite.
HUMEUR : Profiteur

~ EARLY MORNING RAIN 2014 ~

Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] _
MessageSujet: Re: Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT]   Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] EmptyMer 25 Sep - 18:03

CHUCK FT. JOYCE
Bringinging some awesomness to town. Because it's gray and rainy, and i'm sunshine and hapiness.




En redevenant lui-même, il devenait aussi ce mec trempé jusqu'à l'os. Mais il ne tremblait pas, et étonnement, il arrivait à faire en sorte que ça ne le dérangeait pas le moins du monde. Il avait vécu pire, il avait dormis dans pire, et y'avait plus dégueulasse comme odeur. Certes, il sentait le chien mouillé. Il n'avait pas eu droit à une bonne douche avant son départ, parce qu'il était partie comme un voleur, sans note, sans lettre, en ne laissant pas même une photo derrière lui, pas même une conversation téléphonique, absolument rien. Pour ne rien laisser et ne rien donner de sa personne, c'était le meilleur. Il avait peut-être dispersé quelques bouts d'ADN un peut partout dans l'Angleterre, mais c'était tout ce qu'il laissait, ça et un paquet de problème, et en 7 ans, jamais il n'avait recroisé quelqu'un dont il avait partiellement fait partie de sa vie. Enfin, sauf cette fois...

Quelques voitures passa en sens inverse, sans jamais s'arrêter. Il n'avait pas besoin d'aller dans la direction opposée de toute façon. Il leva la tête vers la ville qui approchait même si ses pas étaient lents et las, et il avait plus que hâte d'y arriver. Avec un peu de change, même avec ce temps de merde, il trouverait un endroit où rester. C'était une petite ville, les gens y étaient plus sensible à la misère des autres, et Chuck n'était que misère dans son état. Qu'un sac avec des vêtements trempés, et ses actuels vêtements. Pas d'argent sur lui, seulement un porte-feuille avec carte et fausses cartes, allez savoir laquelle était sa vraie identités. Il avait aussi un petit couteau dans la poche intérieur de son manteau, en cas d'urgence, mais il ne l'utilisait pas vraiment. C'était un vieux truc tout rouillé, et si il arrivait à percer quelqu'un avec ça, ça tiendrait du miracle. Sinon, son bien le plus précieux; un chapeau. Pourquoi c'était plus précieux que tout ce qu'il avait? Ça vous regarde pas.

Il continue son chemin en imaginant mille et un scénario probable lors de son arrivée. Il sent ses chaussettes se vider de leur eau dès qu'il fait un pas supplémentaire. Chaussure en tissu, problème assuré, et il commence même à avoir froid, petit tremblement incontrôlé. Ça le fait chier, mais y'a personne pour le voir. Il s'arrête un moment le temps de se secouer un peu, puis continue. Il a la franche impression que la ville s'éloigne au lieu de se rapprocher, puis alors qu'il pousse un grognement d'impatience, une voiture s'arrête à son niveau. Il s'arrête aussi, il se penche lorsque la fenêtre se baisse pour voir qui pense faire une bonne action, puis il ouvre la portière lorsqu'on l'invite. Une voix féminine appartenant à une magnifique blonde. Il n'aurait pas pu avoir plus de chance sur le moment.« Je vais...Dans cette ville là.» Il n'en savait même pas le nom, mais c'était là qu'il allait, alors tant pis. Il la regarde quand même, sans dire de merci. Il n'a rien demandé, et il aurait très bien pu continuer tout seul, mais elle avait tenue à faire sa B-A, tant mieux pour elle. Il se cale dans le siège, ses chaussures crissants lorsqu'il se déplace, et à ce moment, il a vraiment l'impression d'être une grosse éponge gorgée d'eau. Il n'aurait pas le temps de sécher pendant le voyage, c'était limite à 5 minutes en voiture. Il essai de penser à la suite, mais une horrible chanson à la radio le déconcentre. Il se redresse pour fermer la radio, puis se laisse retomber dans le siège. Il n'a même pas mit sa ceinture. « Y'a une soupe populaire en ville? J'crève de faim.» Ou peut-être qu'elle l'inviterait, histoire de faire sa bonne action jusqu'au bout.


made by pandora.



Revenir en haut Aller en bas


Joyce A. Hemingway

Joyce A. Hemingway
administratrice ☽ à votre service

ICI DEPUIS LE : 13/11/2012
MESSAGES : 2730
PIÈCES : 3073

METIER/ETUDES : Etudiante en droit, et travaille en tant que secrétaire
STATUT CIVIL : Fiancée à Deeks, mais va souvent voir ailleurs. Mère d'un petit garçon.
HUMEUR : Un jour oui, un jour non...

~ EARLY MORNING RAIN 2014 ~

Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] _
MessageSujet: Re: Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT]   Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] EmptyMer 25 Sep - 19:13



welcome to Leeds.
Au volant de ma voiture, occupée à rouler en tapant le rythme de la chanson sur mon volant, je réalisais que finalement je m'y étais faite à Leeds. Cette ville que j'avais à tout prix voulu quitter pour retrouver la capitale où j'étais née, où j'avais grandi. Où j'avais toute une histoire, et un passé aussi. Maintenant, je me retrouvais à construire un futur à Leeds. J'en avais oublié tout ses défauts, sa taille trop petite, cette sensation étouffante qu'elle offre, ce sentiment de pouvoir croiser toutes ses connaissances au prochain coin de rue. Fini, l'anonymat. Tout se savait. Le seul espoir qu'on pouvait avoir, c'est que les autres s'en foutent. Mais bon, il ne fallait pas se voiler la face. Qui n'aimait pas les derniers ragots croustillants ? Même dans un coin pareil, on pouvait se retrouver pointé du doigt dans la rue. Ne devait-on pas mettre la faute sur la race humaine ? Tellement de réflexions inutiles. C'était l'effet que la solitude avait sur moi ; elle m'étouffait, m'écraser, me poussait à penser afin de m'occuper. Et encore, ça ne justifiait pas que je me sois arrêtée près de cette silhouette solitaire. Qui en soit n'avait rien qui puisse inspirer confiance. On aurait dit un badaud égaré. Avec son sac, ça confirmait presque le cliché. En temps normal, je suppose que j'aurais tracé ma route sans le remarquer. Il avait juste... de la chance.

J'en avais aussi dans un sens. Il était pas désagréable à regarder ce gars. Trempé jusqu'à la moelle, l'air on ne peut plus paumé, mais je suppose que je le trouvais pas mal. Pas le genre d'homme bavard et démonstratif, notais-je pour moi-même en le voyant s'installer sans vraiment plus de commentaires. Parfois, le silence est reposant. Une notion qu'il semblait avoir comprise, encore plus quand il éteignit la radio. J'aurais pu m'outrer qu'il prenne cette liberté, mais rien. Il avait raison sur ce point. La station était nulle à pleurer. Devant nous, les hauts bâtiments de Leeds s'élevaient, nonchalants, cachés sous la pluie. « Leeds. T'as choisi ton jour pour faire du tourisme, j'espère que le temps te plaît. » plaisantais-je, un maigre sourire se dessinant sur mon visage. Un rapide coup d’œil m'apprit que les sièges de la voiture ne pourraient pas s'en sortir autrement que trempés, mais je m'en fichais assez. Je redémarrais plutôt, quittant cette longue route déserte pour entrer dans la ville. On aurait dit une ville fantôme, tellement elle était déserte. Quant à la soupe populaire, il me posait une colle. « Je sais pas trop. Je fréquente pas tellement ces lieux. » Pourtant t'aurais pu, à te retrouver sans boulot, célibataire, enceinte. Facteur chance. Néanmoins, vu l'allure du jeune homme, j'en arrivais à la conclusion qu'il ne savait pas où il mettait les pieds. Le genre de voyageur qui vit au jour le jour, et s'il doit s'adapter à une jungle, il le fera. Leeds n'a rien qui donne des élans aventuriers, dommage pour lui. « J'ai pas tellement envie de te proposer une tournée en ville jusqu'à tomber dessus, alors tant qu'à faire, t'as qu'à venir chez moi pour l'instant. Je me débrouille en terme de cuisine, du moins tu sauras ce que tu manges... Après libre à toi d'aller te balader en ville pour trouver ça. » En disant ces mots, il fallu quelques secondes de plus pour que je me retrouve en bas de l'immeuble où j'habitais. Je ne lui imposais rien non plus, il était assez grand pour faire ce qui lui chantait. « Décision ? »
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.


Dernière édition par Joyce A. Hemingway le Mer 18 Déc - 14:06, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas


L-Chuck B. O'Connell

L-Chuck B. O'Connell
administrateur ☽ à votre service

ICI DEPUIS LE : 21/09/2013
MESSAGES : 558
PIÈCES : 1024

METIER/ETUDES : Dealer de drogue et SDF professionnel.
STATUT CIVIL : Marié en fuite.
HUMEUR : Profiteur

~ EARLY MORNING RAIN 2014 ~

Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] _
MessageSujet: Re: Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT]   Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] EmptySam 28 Sep - 19:25

CHUCK FT. JOYCE
Bringinging some awesomness to town. Because it's gray and rainy, and i'm sunshine and hapiness.




J'espère que le temps te plaît. Il ne lui plaisait pas, mais d'un autre côté, si il avait fait soleil, il serait sans doute en train de cuire comme un œuf sur le bitume. La pluie, c'était rien, c'était juste de l'eau un peu froide, voir même glacé, qui permettrait au moins de le laver. Même si il avait une odeur terrible, peut-être que ça avait chassé quelques crasses de ses mains ou son visage. Et quand même il aurait quelques crasses, et une mauvaise odeur, il savait qu'il ne resterait pas longtemps dans cet état. Si ce n'était pas elle qui lui offrait l'hospitalité, ce serait quelqu'un d'autre, surtout par ce temps de chien, et Chuck avait un certain donc pour qu'on le prenne en pitié. Il était manipulateur, et avait quelques dons d'acteur dans la poche.

Il ne répondit rien, mais le nom de la ville lui resta en tête. Leeds...Il savait qui était à Leeds. Mais il doutait lui rendre quelconque visite. Ils ne s'étaient pas vu depuis des années. Le choc serait trop grand, surtout si il débarquait comme ça, comme une fleur, alors qu'elle n'avait peut-être pas envie de le voir. Et de toute façon, dans cette ville de paumé, il ne savait même pas où elle vivait.

Il regarde la conductrice et hausse une épaule lorsqu'elle affirme ne pas savoir où trouver un endroit où il pourrait continuer de vivre; en dormant et mangeant par exemple. « C'est pas grave. C'est une petite ville, vous devez pas voir beaucoup de type comme moi.» Ou peut-être que si. Qu'en savait-il? Il ne connaissait ni la ville, ni les habitants, ni leurs habitudes, mais c'est ce qu'il adorait des petites villes. Il était facile de prévoir l'horaire des autres, leurs routines. Mais d'un autre côté, plus petite était la ville, plus vite il se faisait remarquer. Il ne pourrait pas rester longtemps à Leeds...

Encore une fois il se redresse un peu dans son siège. C'est intéressant ce qu'elle dit. Très intéressant. Il n'aura même pas à faire le tour de la ville à pieds pour trouver lui-même. Il essai de ne pas avoir l'air de prendre sa décision maintenant. Il se passe une main dans les cheveux, et sur un excellent ton d'acteur, il répond  « Oh, tu sais, le mauvais temps ne me dérange pas, je ne voudrais pas abuser, tu m'as permis de ne pas crever de froid dehors, c'est au moins ça.»

Elle ne semble pas convaincu, il se tait et la voiture s'arrête devant un immeuble. Il regarde dehors mais ne voit pas grand chose outre les sillons de pluie torrentielle contre les vitres. Il n'a pas envie de retourner dehors, vraiment pas envie, mais il sort quand même de la voiture et regarde autour de lui. Elle attend sa décision. Elle est évidente sa décision, et comme il semble prendre une douche froide juste en sortant la tête, il accepte. Inutile de faire genre, de toute façon, après il partirait et il ne la croiserait sans doute que très rarement. Au moins il aura bouffer. Il la regarde sortir, et lui se dirige vers la porte de l'immeuble, comme un chien qui attend qu'on lui ouvre. Quel temps de merde, sérieux...


made by pandora.



Revenir en haut Aller en bas


Joyce A. Hemingway

Joyce A. Hemingway
administratrice ☽ à votre service

ICI DEPUIS LE : 13/11/2012
MESSAGES : 2730
PIÈCES : 3073

METIER/ETUDES : Etudiante en droit, et travaille en tant que secrétaire
STATUT CIVIL : Fiancée à Deeks, mais va souvent voir ailleurs. Mère d'un petit garçon.
HUMEUR : Un jour oui, un jour non...

~ EARLY MORNING RAIN 2014 ~

Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] _
MessageSujet: Re: Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT]   Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] EmptyDim 6 Oct - 13:41



welcome to Leeds.
C'était peut-être inconscient de proposer à un pur inconnu de monter dans ma voiture comme ça. Après tout, qu'est-ce qui m'assurait que je n'avais pas affaire à un psychopathe ? Ou un truc comme ça. Un violeur en série qui abuserait d'un de mes instants de faiblesse pour exécuter sa besogne. Mais sérieusement, je me foutais de moi pour avoir envisagé cette possibilité. Les types les plus dangereux, c'était ceux qui paraissaient normaux. C'était pas le cas de cette serpillière vivante. Paumé, lointain, désintéressé, il avait rien du type qu'on aurait vraiment aimé fréquenter. En bref, à mes yeux, il n'y avait aucun gros danger. Et puis dans le pire des cas, je crèverai sur le coin d'une autoroute et voilà ! Quelle connerie sérieux. Ça devait être le temps pourri qui me faisait dire ça. La pluie ne semblait pas vouloir cesser deux minutes. Dire que cette météo pouvait durer des jours sans discontinuer. Fallait avoir les nerfs accrochés. De temps à autre, je jetais un regard vers le brun qui semblait s'absorber pour la ville qu'on devinait derrière les trombes de pluie. « En fait, ça dépend ce que t'entends par des gars comme toi. Tu parles du fait que t'as l'air totalement paumé, ou du fait que t'es trempé jusqu'à la moelle ? Si ça peut te rassurer, on voit des deux. On a même quelques SDF en ville. » S'il était du genre susceptible, il se vexerait que je le compare à un SDF. Mais no offense, il en avait l'allure ! Faut croire que mon soudain élan de charité venait de là aussi. Toujours est-il que je n'allais pas faire les choses à moitié. L'amener au centre-ville pour au final le laisser se démerder comme un grand sous la pluie, c'était clairement pas un truc que j'aurais aimé qu'on me fasse. Encore une fois, c'était ironique que je pense ainsi. Enfin bon, je pouvais bien l'inviter chez moi pour quelques heures. Si il y tenait, un petit tour sur internet et je saurai lui déballer les quelques adresses utiles pour lui. Encore fallait-il que lui, soit d'accord. Pour l'instant, il me jouait le numéro du type embarrassé qui ne veut pas déranger. Amusant, vraiment. « Le temps que tu trouves un coin où te réfugier, t'as le temps de chopper la crève dix fois... Leeds n'est pas une si grande ville, sauf quand on cherche quelque chose de précis. » Maintenant que j'y pensais, une soupe populaire n'était pas le lieu qui aurait droit à une grande pancarte clignotante. Ce genre de lieu devait plutôt être planqué dans une ruelle paumée.

Il semblait encore en pleine réflexion sur ce qu'il allait faire en sortant de la voiture, se trempant un peu plus à rester sous la pluie, hésitant. Finalement, il se dirigea vers l'entrée de l'immeuble. Génial, ça me ferait un peu de compagnie. Je me tournais pour prendre le sac de courses sur le siège arrière, sortant de la voiture à mon tour pour rejoindre le brun, pressant déjà un peu plus le pas pour ne pas être trop trempée. Un bras occupé à tenir ce sac, je sortis les clés de ma poche arrière, ouvrant la porte, suivie de près par le jeune homme. Je renonçais pour les escaliers, entrant plutôt dans l'ascenseur qui était au niveau du rez-de-chaussée. Dans cet espace confiné, je notais que malgré l'allure de chien trempé, monsieur n'en avait pas l'odeur. C'était toujours ça. Je n'aurais pas à le foutre de force dans la douche comme un chien galeux pour pouvoir supporter sa présence. « T'as un nom au fait ? Non pas que ça me dérange de t'appeler ''hey toi'', mais je suppose que c'est pas très correct. » Je haussais les épaules. Devant la porte d'entrée, j'ouvris la porte en grand, le laissant pénétrer chez moi. Un honneur. Je me dirigeais vers la cuisine pour poser mes courses, les abandonnant dans l'idée de les ranger plus tard. J'en profitais pour fermer la porte de la chambre de Seth. Bon, de toute façon, rien que dans le salon, tout trahissait que j'avais un gamin. Un biberon et un hochet sur la table basse, le parc qui occupait le coin du salon... Enfin bon, je m'en foutais assez. « Je suppose que l'état d'éponge, c'est pas très agréable. Je crois pas avoir d'affaires de rechange pour toi, par contre je peux te proposer d'étendre tes affaires pour qu'elles sèchent un peu, puis y a la salle de bain au fond du couloir. T'as qu'à commencer par ça, moi je vais voir ce que je fais à manger... Par d'allergies particulières ? Je me sentirais coupable de devoir appeler une ambulance pendant que tu t'étouffes. »
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.


Dernière édition par Joyce A. Hemingway le Mer 18 Déc - 14:06, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas


L-Chuck B. O'Connell

L-Chuck B. O'Connell
administrateur ☽ à votre service

ICI DEPUIS LE : 21/09/2013
MESSAGES : 558
PIÈCES : 1024

METIER/ETUDES : Dealer de drogue et SDF professionnel.
STATUT CIVIL : Marié en fuite.
HUMEUR : Profiteur

~ EARLY MORNING RAIN 2014 ~

Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] _
MessageSujet: Re: Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT]   Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] EmptyMer 9 Oct - 19:09



CHUCK FT JOYCE
Il ne vit aucune offense qu'elle parle d'un lui comme d'un SDF. C'était certainement ce qu'il était. Il n'avait pas d'argent, pas de foyer, pas de famille. Il se contenta de lui jeter un regard, sourcil levé, signifiant bien que c'était le truc le moins important du monde. Enfin il se montrait un peu expressif, voir même sarcastique, et il n'avait pas besoin de dire le moindre mot pour que ça paraisse sur son visage. Certains comparait souvent cet air avec de l'insolence, de la moquerie, mais Chuck n'était pas encore à ce point. Il ne la connaissait pas encore assez pour s'en moquer, pour la tourner en ridicule, et généralement, les gens se sentaient ridicules que lorsqu'ils se rendaient compte qu'il avait disparu, et plus encore lorsqu'il avait dérobé quelque chose. Pour l'instant, il ne lui volait que son temps, son hospitalité, un peu de bouffe, et un peu d'eau chaude. Et ce n'était pas réellement un vol, c'était un don volontaire parce qu'elle l'avait pris en pitié, parce qu'il avait l'air d'un cabot abandonné, ou parce qu'elle aimait avoir des sensations fortes. Quel genre de folle prenait un mec de cet acabit sur le bord d'une route déserte en pleine pluie? Elle l'était, mais elle semblait aussi sérieuse. Le genre de fille qu'il n'allait pas emmerder, en général.

Elle ouvre finalement la porte et il entre avant elle. Même si il n'a pas l'esprit d'entre-aide, il garde quand même la porte ouverte pour qu'elle passe. Elle a quand même un sac dans les mains, ce serait dommage qu'elle gâche la bouffe en se prenant la porte en pleine face. Il se dépêche de rentrer au sec et soupire en sentant la ventilation du chauffage qui sortait par la grille sous ses pieds. Il pense se diriger vers l'escalier, mais il remarque l'ascenseur, et i semble que ce soit leur moyen de transport pour grimper les étages. Il retient quand même l'étage, et le numéro de la porte de l'appartement, au cas ou il ait envie de revenir lorsqu'elle ne serait pas là. Elle n'avait pas l'air très bien nanti, mais peut-être cachait-elle quelconque objet de valeur qu'il pourrait revendre. Il trépigne sur place le temps de la montée. Il ne sait pas quoi dire, et il n'avait rien à dire. C'est elle qui engage la conversation, puis il met un moment avant de répondre. Il se dit que Chuck ferait l'affaire. Il ne se souvenait pas qu'il avait déjà décidé qu'il serait Chuck. « C'est Chuck. Juste Chuck. »  Il la regarde et essai d'avoir l'air moins déprimé. Il ne l'était pas, mais le fait qu'il crève de froid forçait l'air renfrogné, les épaules remontées autour de son tour et son air raide. «Et toi, t'es qui? Parce que t'appeler bonne femme, c'est pas poli. Enfin, pas que je te trouve vieille.  Je veux dire bonne femme dans le sens que t'es une femme, et que tu m'as ramassé sur la route, donc t'es bonne. Bonne dans le sens, bonne personne. Pas bonne à baiser. Mais ça tu l'avais compris... »

Il essai de détendre l'atmosphère tendue. Pendant le voyage, c'était pas trop mal, mais maintenant qu'elle l'invitait, il se devait d'être un peu plus loquace, intéressant, sinon elle le foutrait dehors. Il savait d’instinct que lorsqu'on lui donnait quelque chose, il devait le rendre, que ce soit aussi minime possible. La plupart du temps, le rendre en parole, en étant divertissant, ça marchait. Parfois non.

Il entre dans l'appartement modeste en entreprend de se débarrasser de ses éponges-chaussures. Ses chaussettes aussi, du coup. Elles sont tellement trempées qu'elles restent dans la chaussure lorsqu'il les retirent. Il fait quelques pas dans l'appartement, jusqu'à ce que son pèlerinage soit interrompu par un énorme COUAAAARCCCK grossier et inattendu. Il soulève le pied et remarque une peluche jaune. Il ne sait pas trop de quel animal il s'agit, mais il le ramasse et le pose plus loin histoire de ne pas ré-avoir de mauvaise surprise. Il remarque aussi les jouets, les trucs de bébé, mais il n'entend pas d'enfant. Ça ne le regarde pas. Il n'est que de passage. «J'ai pas d'allergie, et je vais...Faire sécher mes trucs.»

Il suit le chemin indiquer et trouve facilement la salle de bain, en même temps, ce n'est pas un palace, et y'a pas grand pièces. Comme prévu, il retire tout ce qui est trempé sur lui, attrape une serviette et se sèche grossièrement. Il a encore froid, mais c'est beaucoup mieux sans ses vêtements. Il hésite en regardant ses boxers. Blancs, trempés, transparents. Il retire aussi, attrape la serviette et l'enroule autour de sa taille pour cacher l'essentiel. Il finit par ressortir de la salle de bain, vêtu que d'une serviette, puis s'approche silencieusement de la cuisine. Il est un peu mouillé, mais ça va. Il a l'air un peu plus humain que lorsqu'il porte ses vêtements de sdf.
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.


Dernière édition par L-Chuck B. O'Connell le Dim 16 Fév - 16:09, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas


Joyce A. Hemingway

Joyce A. Hemingway
administratrice ☽ à votre service

ICI DEPUIS LE : 13/11/2012
MESSAGES : 2730
PIÈCES : 3073

METIER/ETUDES : Etudiante en droit, et travaille en tant que secrétaire
STATUT CIVIL : Fiancée à Deeks, mais va souvent voir ailleurs. Mère d'un petit garçon.
HUMEUR : Un jour oui, un jour non...

~ EARLY MORNING RAIN 2014 ~

Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] _
MessageSujet: Re: Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT]   Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] EmptyLun 21 Oct - 14:37



welcome to Leeds.
Cet homme pêché sur le bord de la route -et pêché était le terme qui pouvait convenir vu son état trempé- n'avait pas l'air particulièrement bavard. Dans un sens, ça ne me dérangeait absolument pas. Je suppose que je me serais maudite d'avoir récupéré un type qui ne l'aurait pas bouclée, aurait discuté de tout et de rien comme si nous étions de vieilles connaissances. Leeds n'était pas spécialement une grande ville, mais je me doutais de recroiser ce gars dans les lieux que je fréquentais. A savoir les bureaux luxueux de mon patron, la crèche où je déposais mon fils, l'université, accessoirement le café à coté. Je sortais bien moins dans les bars, les boites et tout ça, mais qui sait, à l'occasion. Enfin bon, ça restait juste une soudaine envie de faire ma bonne action du jour, rien d'autre. Il était bien tombé si c'est vraiment ce dont il avait besoin. Je crois qu'une envie pareille de ma part pouvait aisément se noter au feutre rouge dans le calendrier. Faut dire, une personne sensée aurait du se méfier. Moi, je l'emmenais chez moi sans cligner des yeux. Pas froussarde pour deux sous, ou alors je m'en foutais. C'était un désintéressement total. S'il devait arriver quelque chose, je me dirais juste que tant pis, c'était ainsi et pas autrement. C'était dingue, un tel manque de réaction. La fatigue et la lassitude certainement. Chuck. Je le dévisageais un instant. Ça lui allait plutôt bien à mon goût, un peu bizarre comme nom, mais ça collait assez au personnage. Je songeais une seconde que si ça continuait, on allait presque devenir familier entre nous. Quel intérêt ça pouvait faire ? Je pensais trop.

L'entendre s'embrouiller quant à la définition de « bonne » de son point de vue m'arracha un sourire.  Il était plus vieux que moi, ça se voyait sur sa face. Et très franchement, il n'avait pas besoin de préciser, j'avais déjà compris au départ. « Je suis bonne dans tous les sens du terme. » répondis-je très sérieusement. En toute modestie. Enfin vu la gueule qu'il tirait, cet humour un peu égocentrique de ma part semblait lui échapper. « Sérieusement. Joyce. Je te dirais bien enchantée si je l'étais vraiment. Soyons clairs, on en a rien à faire mutuellement l'un de l'autre hein ? » Là, c'était déjà un peu plus moi. Je lui offrais un sourire qui voulait dire clairement qu'il ferait mieux de s'habituer à cette spontanéité de ma part pour le peu de temps qu'on allait passer ensemble. Une fois le pas de la porte passé, je me désintéressais de lui après lui avoir indiqué la salle de bain. Il semblait assez grand pour se tenir sage dans un appartement, alors je n'allais pas l'assister comme un enfant. J'avais déjà assez à faire avec mon fils. D'ailleurs je réalisais que ne pas l'avoir même pour un ou deux jours me soulageait vraiment. Je pouvais me détendre sans avoir cette responsabilité sur le dos. Ça faisait du bien. Je profitais de ce moment tranquille pour aviser le sac en carton et ranger tout ce qui devait l'être dans la cuisine. Chose qui fut vite fait bien fait.

J'avais un peu appris à cuisiner des choses mangeables, mais ce n'était pas vraiment ce que je préférais. J'étais une adepte du vite fait bien fait. Des saucisses et des pommes de terre rissolées iraient parfaitement, puis globalement, ça nourrissait son homme. J'allais pas laisser Chuck crever de faim. Je terminais tout juste d'éplucher, couper et balancer les patates dans la poêle quand le brun revint de la salle de bain, avec pour seul vêtement une serviette. Et encore dégoulinant sur les bords. Je laissais mon regard s'attarder sur lui quelques instants. Il y avait plus chaud qu'une serviette, mais là je ne voyais pas trop quoi faire pour lui. « On mange d'ici dix minutes » fut la seule chose qui me vint à la bouche. Je ne m'attardais pas plus sur lui, supervisant la cuisson du coin de l’œil « Si tu as froid, je veux bien augmenter le chauffage, mais je ne vois pas trop ce que je peux faire de plus. » Enfin, si nous restons dans un esprit chaste voyons. « Bon alors, tu débarques d'où ? Pour être honnête, je m'en fiche un peu, mais autant meubler la discussion. J'ai pas franchement envie qu'on passe les prochaines heures à juste se regarder dans le blanc des yeux, tu vois ? » Quelle sympathie.
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.


Dernière édition par Joyce A. Hemingway le Mer 18 Déc - 14:05, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas


L-Chuck B. O'Connell

L-Chuck B. O'Connell
administrateur ☽ à votre service

ICI DEPUIS LE : 21/09/2013
MESSAGES : 558
PIÈCES : 1024

METIER/ETUDES : Dealer de drogue et SDF professionnel.
STATUT CIVIL : Marié en fuite.
HUMEUR : Profiteur

~ EARLY MORNING RAIN 2014 ~

Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] _
MessageSujet: Re: Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT]   Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] EmptyVen 8 Nov - 22:38



CHUCK FT JOYCE
C'était bien qu'elle n'en ai absolument rien à foutre de lui. Mais c'était un mensonge. Enfin, elle pouvait mentir tant qu'elle le voulait, que ce soit le cas ou non, lui-même en avait rien à foutre. Parce qu'une femme qui se fout de quelqu'un ne l'aide pas, ne lui fait pas à bouffer, et ne l'aide pas. Mais si elle voulait jouer à ce jeu, Chuck gagnerait. Il gagnait toujours, il battait des records, en gros, il était le meilleur pour en avoirrienàfoutredetout. Sauf que là, il n'en avait pas rien à foutre d'avoir froid. Mais il l'oublia vite. L'odeur de saucisse, sa charcuterie préférée, aurait pu le faire baver. Mais il garda contenance et détourna le regard malgré l'odeur qui lui emplissait les narines et son estomac qui grondaient à en devenir douloureux. Il passa la paume de sa main sur son ventre pour calmer la bête et hocha simplement la tête. Dix minutes, c'était pas trop long. C'était suffisant. Il résisterait, il ne crèverait pas pour dix minutes. Neuf minutes, beaucoup trop long. Les saucisses lui font de l'oeil, parfait mariage avec les pommes de terre et le beurre faisant luire la bouffe à force de cuire. Six minutes, il passe encore sa main sur son ventre, les crampes le feraient plier en deux tellement c'est violent. Il ne se souvient pas à quand remonte son dernier vrai repas. Autre chose qu'un fond de poubelle, qu'une demi canne de thon. Peut-être cinq jour, non, cinq minutes. Encore cinq minutes à dévisager la bouffe comme un loup regarde un lièvre après un hiver froid.

Il lève les yeux lorsqu'elle lui suggère de monter le chauffage. Il n'a même plus froid. Il a juste mal de faim. « Non, ça va, je vais survivre, j'ai plus froid et mes vêtements finiront par sécher, j'espère. Je ne suis pas à mon meilleur. »  Il avait des muscles, certes, mais rendu à son ventre, ça se creusait un peu trop. Il pose ses avant bras sur le comptoir, peut-être qu'en se pliant en deux ce serait moins douloureux et lève les yeux pour la regarder. Elle faisait encore genre; je m'en fou mais cause moi, et il haussa une épaule. Un peu de discussion pour faire passer cinq minutes n'allait pas faire de tord. Et comme elle disait; se regarder dans le blanc des yeux ça craint. Même si normalement, il bouffait et partait. Là ce ne serait pas possible faute de vêtement. « Je ne viens d'absolument nul part. En fait, je suis un tueur en série qui parcours les villes pour ne jamais se faire retrouver. Je fais de l'oeil aux gens en voiture et rendu chez elles j'attends qu'elles dorment pour les violer, les voler, etc...Parfois j'utilise les toilettes avant de partir...»  C'était n'importe quoi, mais il l'avait dit si sérieusement, sans ciller jamais, avec une voix rauque, pas du tout sympathique. Il se redresse et souris, passe une main dans sa barbe.  «  Mais je suis actuellement en vacance. T'as d'la chance! »

Outre qu'il boufferait un peu de sa bouffe, qu'il avait prit un peu de son eau chaude et de son temps, elle s'en remettrait. Mais de toute façon, il plaisantait...À moitié...Peu importe, ça sentait la bouffe, c'était prêt,c'était enfin prêt. Mais il attendit patiemment qu'elle fasse les assiettes, qu'elle lui montre le chemin de la table avant de s'asseoir calmement, de prendre une fourchette et de dévorer comme un fauve le contenu de son assiette. Il aurait pu manger avec classe, mais fuck that. Elle s'en foutait et lui aussi. Et la bouffe provoquait un tel soulagement dans son estomac qu'il se sentait sur un nuage. La joie de vivre c'était la bouffe. Il deviendrait obèse et mangerait tout le temps. (Plan de vie exceptionel)

Il n'eut même pas le temps de goûter le moindre truc qu'il avait terminé. Il leva les yeux pour marmonner un vague ''merci'', (mot qu'il n'avait prononcé que 10 fois dans sa vie) puis avisa le regard de Joyce. Pas de dégoût. Juste un peu surprise, comme n'importe qui l'aurait été. «C'était bon.»
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.


Dernière édition par L-Chuck B. O'Connell le Dim 16 Fév - 16:10, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas


Joyce A. Hemingway

Joyce A. Hemingway
administratrice ☽ à votre service

ICI DEPUIS LE : 13/11/2012
MESSAGES : 2730
PIÈCES : 3073

METIER/ETUDES : Etudiante en droit, et travaille en tant que secrétaire
STATUT CIVIL : Fiancée à Deeks, mais va souvent voir ailleurs. Mère d'un petit garçon.
HUMEUR : Un jour oui, un jour non...

~ EARLY MORNING RAIN 2014 ~

Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] _
MessageSujet: Re: Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT]   Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] EmptyDim 10 Nov - 17:40



welcome to Leeds.
J'étais peut-être naïve, voire inconsciente, de ne pas porter vraiment intérêt à Chuck. Qui sait, peut-être que c'était une mauvaise idée de le lâcher des yeux. Ouais, on sait jamais. Dans les films d'horreur, parfois les psychopathes en profitaient. Ou alors les gens se retrouvaient avec des objets de valeur disparus. En fait, si je ne me méfiais pas, c'est sans doute parce que je ne voyais pas en quoi un homme quasiment nu, à l'air vachement ressemblant avec un chien trempé, pouvait avoir de dangereux. Je ne voyais même pas pourquoi j'y songeais. Pour l'instant, je faisais cuire la nourriture, la regardant distraitement frémir dans le poêle Bien que ce bruit de cuisson avait quelque chose d'étrangement agréable pour l'estomac, je n'allais pas me contenter d'écouter ça. Je tentais de faire la discussion en fixant Chuck. Quoique je faisais preuve d’honnêteté, c'était vraiment pour ne pas tomber dans un silence morbide. Je me posais intérieurement la question de savoir comment il en était arrivé là, à devoir squatter chez les gens, ou dans le pire des cas dans une soupe populaire pour se mettre un truc sous la dent. J'avais mes vieux clichés sur les SDF, genre les cinquantenaires qui ont perdu leur femme, leur boulot, qui n'ont rien retrouvé derrière et se sont retrouvés à la rue. Pour moi, ce n'était pas ce genre d'homme, trentenaire à tout casse, avec un truc qui le rendait affreusement séducteur. Je m'égarais. Je le surprenais à dévisager la bouffe, comme n'attendant que ça. Le chauffage, j'aurais pu faire quelque chose. Le repas, faudrait attendre. Mais comme il le disait si bien, il survivrait. « Comme tu le sens. »

Si de temps en temps je me désintéressais de lui, ça ne semblait pas être le cas. Je croisais son regard une nouvelle fois, le laissant me répondre. Plus il avançait dans son explication, plus j'haussais un sourcil, partagée entre la méfiance et l'amusement. Je savais qu'il se foutait de moi, mais le coté instinctif de ma personne le prenait presque au sérieux. S'il était en vacances, tout allait bien ! Là, je ne pus m’empêcher de rire légèrement. « Tu remplaces le terme tueur en série par profiteur et voleur, j'aurais presque pu te croire. » Je devais me méfier donc ? « Ton goût pour les lieux de vacances me laisse quand même vachement dubitative... Tu es vraiment en vacances, ou alors tu m'as pris pour une bonne sœur à qui t'as une soudaine envie de te confier ? » Je me retournais pour vérifier la cuisson des saucisses. C'était cuit. Je coupais le feu, et m’affairais à remplir les assiettes de nourriture. Heureusement que j'en avais fait plus que de raison, parce que vu son air affamé, ça ne lui ferait sûrement pas de mal. Je me retournais une seconde vers lui en pointant une fourchette en sa direction. « Si tu me réserves le même sort qu'aux autres, tu seras gentil. Tire la chasse avant de partir. »

Une minute après, nous étions attablés, et Chuck avait déjà commencé à dévorer son assiette. Enfin, le contenu. S'il avait eu l'air affamé, il le prouvait bien. J'en étais presque impressionnée. Mais à part les bruits de couverts et de mastication, il n'y avait aucun échange particulier. En arrière-fond, la forte pluie se laissait parfois dominer par le grondement de l'orage. Charmant temps. Quand je relevais les yeux, ce fut pour fixer Chuck après qu'il m'ait remercié. Il n'avait pas trop la tête de l'emploi pour prononcer de genre de mots. Je haussais les épaules pour signifier que ce n'était rien. Le discours solidaire du genre ''mais c'est normal voyons !'', très peu pour moi. Je me levais pour prendre les assiettes vides, que je laissais traîner dans l'évier. « Si tu as envie d'un dessert, sers toi dans le frigo. » lançais-je derrière moi. Pour ma part, je disparus un instant dans la salle de bain. Les vêtements du brun étaient toujours mouillés. Quoique, trempés correspondait mieux. En retournant dans le salon, je m'installais sur le canapé, allumant la télé au passage. La puissance de la pluie devait nuire à l'antenne, car aucune chaîne ne réussissait à vraiment passer sans que l'image saute toutes les cinq secondes. Je soupirais, reportais mon attention sur Chuck. Chuck qui tenait fermement sa serviette. « Le prends pas mal, mais la serviette te donne un air plus ridicule que sexy. » J'eus un sourire en coin. Je m'ennuyais un peu.
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.


Dernière édition par Joyce A. Hemingway le Mer 18 Déc - 14:05, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas


L-Chuck B. O'Connell

L-Chuck B. O'Connell
administrateur ☽ à votre service

ICI DEPUIS LE : 21/09/2013
MESSAGES : 558
PIÈCES : 1024

METIER/ETUDES : Dealer de drogue et SDF professionnel.
STATUT CIVIL : Marié en fuite.
HUMEUR : Profiteur

~ EARLY MORNING RAIN 2014 ~

Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] _
MessageSujet: Re: Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT]   Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] EmptyDim 17 Nov - 16:58



CHUCK FT JOYCE
La conversation avait quand même aider à détourner son attention de la bouffe et de la cuisson. Elle le traitait même de profiteur et de voleur. Normalement il en aurait rien dit, mais si il voulait profiter de l'endroit pour dormir, il sentait qu'il devait la rassurer un peu, au moins. « Voleur, non pas vraiment. Si j'étais voleur, je me baladerais avec plus de fringue, mais pour profiter, oui, je profite. Faut savoir placer ses priorités dans la vie. » Ces paroles d'une sagesse accablante (pour Chuck), étaient à moitiés vraies, moitiés fausses, comme tout ce qu'il disait. Il détestait se révéler même à demi, mais la conversation prenait une drôle de tournure. Chacun semblait se moquer poliment de l'autre, et c'en devenait presque agréable comme faux moment de complicité. «  Je ne suis pas un animal, je tire toujours la chasse quand j'ai la chance d'utiliser de vraies toilettes. »

Le moment du repas se fit dans le silence tellement il avait faim. Il n'avait pas risqué de parler et de manger en même temps, de peur de carrément s'étouffer avec un bout de saucisse. Il en avait été tellement reconnaissant qu'il avait même oser dire un ''merci''. Il s'en sentait presque gêné, mais elle sembla à peine le remarquer. Car pour les gens normaux, la politesse était chose courante, et elle aurait sans doute plus remarquer qu'il ne dise rien et qu'il se montre rude. Elle avait l'air de s'en foutre de toute façon. En fait, il avait peut-être rencontrer sa moitié cynique féminine, sauf qu'il était tellement émerveiller par la bouffe et par la proposition et la possibilité d'aller fouiller dans le frigo qu'il avait surtout l'air d'un gamin. Il ne mit pas longtemps à disparaître dans la cuisine pour aller fouiller dans le dit frigo récemment rempli des courses, tandis qu'elle disparaissait dans une autre pièce.

Après plusieurs choix difficile et une tentation extrême de vivre dans le frigo, il referma la porte en tenant son butin d'une main. Il avait opté pour de la glace au chocolat, même si il recommençait à avoir froid. Rien à foutre, si il pouvait s'envoyer le pot au complet. Il quitta finalement la cuisine pour retrouver Joyce au salon et venir s'écraser sur le canapé avec elle, comme si il était chez lui. « J'y peux rien pour la serviette. À moins que t'ai envie que je porte une de tes culottes, faudra la supporter, et supporter mon air ridicule. » Parce qu'il n'avait pas l'intention de l'enlever. Ça aurait été impoli...Impoli? Il fronce les sourcils en en venant à cette conclusion. Depuis quand Chuck était-il un être poli, disant merci, et gardant sa serviette? De plus, il détestait être ridicule. Il passe le pot de glace à Joyce et tire sur sa serviette pour la balancer plus loin avant de se rasseoir sur le canapé. À poil. Puis de reprendre pot et cuillère pour commencer à bouffer en regardant  la télé. Voilà le vrai Chuck impoli avec le sexe à l'air.

La situation aurait pu être bizarre, mais étrangement, Joyce avait réussit à le rendre à l'aise dès son arrivée. Un peu comme une amie qui se fout d'absolument tout. Même d'avoir un mec à poil sur son canapé, en train de bouffer de la glace en regardant la télé. Un profiteur, absolument, même un voleur de bouffe, un voleur de temps. C'était presque un heureux hasard qu'il soit nu, car si il ne l'aurait pas été, il aurait sans doute pu se remplir les poches de quelconque objets de valeur, bien que du coin de l’œil, il n'avait encore rien remarquer de tel. Elle devait garder ses trucs de valeur dans sa chambre. Endroit qu'il aurait peut-être la chance de visiter si elle l'autorisait à dormir là. Dans le pire des cas, il hériterait du canapé, et devrait se faufiler pendant la nuit pour mettre un ou deux trucs dans son sac. Mais pour le moment, l'important c'était la glace, et le programme télé un peu ennuyeux. Surtout que ça sautait toute les cinq secondes... « On va faire semblant de regarder la télé encore longtemps? »





[/color]
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.


Dernière édition par L-Chuck B. O'Connell le Dim 16 Fév - 16:10, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas


Joyce A. Hemingway

Joyce A. Hemingway
administratrice ☽ à votre service

ICI DEPUIS LE : 13/11/2012
MESSAGES : 2730
PIÈCES : 3073

METIER/ETUDES : Etudiante en droit, et travaille en tant que secrétaire
STATUT CIVIL : Fiancée à Deeks, mais va souvent voir ailleurs. Mère d'un petit garçon.
HUMEUR : Un jour oui, un jour non...

~ EARLY MORNING RAIN 2014 ~

Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] _
MessageSujet: Re: Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT]   Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] EmptySam 23 Nov - 17:59



welcome to Leeds.
Chuck n'était pas contrariant, il fallait bien l'avouer. Il ne réclamait pas d'attention particulière, pas de marque de respect non plus. A croire qu'il s'en foutait. C'était agréable d’être naturelle et de ne pas à avoir à faire d'efforts pour être agréable. Non pas que je sois le genre à tirer la gueule du matin au soir, mais les bonnes manières, ça ne faisait pas de mal de les lâcher de tant à autre. Les yeux rivés sur les saucisses en train de cuire, je ne regardais pas franchement le jeune homme. Peut-être que je cachais aussi le grand sourire appréciateur qui ornait mon visage. « Profiter des gens, c'est l'un des meilleurs moyens d'avoir la paix. Je connais. » Qui est-ce que je ne manipulais pas un minimum dans mon entourage après tout ? Je préférais me faire entretenir que faire des efforts. Pour autant, je n'étais pas dépendante des autres. Je savais tirer mon épingle du jeu quand c'était nécessaire. Même si d'un coup, je me sentais un élan de compréhension envers Chuck, je ne m'étais tout de même pas retenue pour le discréditer. Je doutais qu'il soit réellement dangereux. Dans le fond, il avait juste l'air passablement paumé dans sa vie. Tellement qu'il n'avait pas l'air d'avoir d'autres objectifs que vivre, ou du moins rester en vie pour les jours à venir. C'était presque malheureux. « Moi qui craignais de tomber sur un gros rustre. Bon allez, à table. » J'achevais la discussion ici, coupant le feu de la gazinière pour venir remplir les assiettes. Si on avait réussi à discuter un peu pendant que je ''cuisinais'', le repas fut d'un silence religieux. L'assiette de Chuck n'avait pas fait long feu, vite vidée et nettoyée avec soin. Je m'étais abstenue de demander depuis combien de temps il n'avait pas mangé, sachant pertinemment que ça ne m'apporterait rien.

Le temps de débarrasser un minimum la table, je m'éclipsais. Quoique avant ça, j'avais autorisé le jeune homme à aller chercher ce qui lui plairait dans le frigo. Après tout, s'il voulait jouer le mort de faim, autant qu'il se fasse plaisir. Ça l'occuperait. J'aurais pu faire quelque chose d'intéressant de mon après-midi, mais vu le temps dehors, ça ne me semblait pas d'actualité. Autant m'échouer sur le canapé et regarder une quelconque série américaine bête à pleurer. Et encore, même ça, c'était trop demander. A capter une phrase sur deux à cause de l'image qui sautait, je ne saisirais pas le sens de l'histoire sans un mal de crane avant. Si ça c'était inintéressant, Chuck l'était bien moins. Avachi sur le canapé à coté de moi avec son pot de glace et une serviette pour seul habit, on aurait dit le portait du célibataire endurci qui glande chez lui. Je n'avais pas pu m’empêcher de me moquer -gentiment- de lui. Encore une fois. « Je suis sure que j'ai des culottes qui t'iraient à ravir pourtant. » Je tentais d'imaginer l'homme avec une culotte en dentelle à froufrous. Il n'aurait pas du me proposer l'idée, je pouvais me montrer sournoise... J'allais pas en avoir le temps visiblement. Je pris le pot de glace et la cuillère qu'il me tendit et le regardait dégager la serviette avec un regard pour le moins appréciateur. Il fallait admettre qu'il était pas trop mal foutu. En fait, c'était presque inspirant.

Plus que la télé qui galérait à suivre le télé-film à la con. Pendant plusieurs matins, nos yeux fixaient l'écran, même si chaque fois que l'image sautait, j'étais prise d'une soudaine envie de me lever et taper sur la télé. Même si ça te changerait rien... Si on allait continuer longtemps ? « Non. » J'attrapais la télécommande pour éteindre la télé, puis me levais. « Un temps pareil, ça me donne envie d'aller m'allonger un peu... Mais j'ai passé l'age pour la sieste, et puis j'ai envie de me distraire un peu. Tu n'as qu'à venir. » Je fis quelques pas vers ma chambre avant de me retourner, un sourire en coin. « A moins que tu préfères un jeu de société. A toi de voir. » C'était relativement explicite non ? Chuck était pas trop mal, et tant qu'à s'occuper, autant prendre un peu de bon temps. D'accord, j'étais techniquement en couple... Mais Killian n'était pas là. Je retirais mon tee-shirt en passant le pas de la porte de ma chambre, curieuse de voir si l'autre aller se ramener. Sinon tant pis, je m'occuperais seule.
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.


Dernière édition par Joyce A. Hemingway le Mer 18 Déc - 14:05, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas


L-Chuck B. O'Connell

L-Chuck B. O'Connell
administrateur ☽ à votre service

ICI DEPUIS LE : 21/09/2013
MESSAGES : 558
PIÈCES : 1024

METIER/ETUDES : Dealer de drogue et SDF professionnel.
STATUT CIVIL : Marié en fuite.
HUMEUR : Profiteur

~ EARLY MORNING RAIN 2014 ~

Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] _
MessageSujet: Re: Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT]   Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] EmptySam 7 Déc - 19:12



CHUCK FT JOYCE
Probablement chaque homme sur cette planète aurait imaginé cette journée comme un fantasme, ou un film porno avec un scénario douteux. C'était que dans les films qu'on voyait ce genre de chose arriver, et jamais dans la réalité. Mais voià, Chuck n'avait pas une vie digne de la réalité, alors tout ce qui pouvait lui arriver était surprenant et hors du commun, et cette rencontre resterait sans doute graver dans sa mémoire pour un moment, un petit moment de réconfort auquel il penserait lorsqu'il dormirait sous un pont, ou qu'il aurait envie de glisser sa main dans son pantalon lors d'un soir en solitaire.

En fait, ça aurait pu simplement se passer de la façon suivante : elle le fait bouffer, et elle lui demande de partir parce qu'elle a fait sa b-a. Mais ça allait plus loin. Elle lui cédait les choses une à une, comme l'autorisation de fouiller dans le frigo, l'autorisation de regarder la télé bien qu'il n'ait jamais aimé poser les yeux sur un écran, et maintenant, l'autorisation finale, le bouquet; celle d'aller dans sa chambre en sa compagnie, alors qu'il s'était débarrasser de cette serviette. C'était une occasion en or, et il n'allait certainement pas s'attarder dans le salon. Il essaya quand même de montrer un peu de résistance, mais au final, il la suivit et posa une épaule sur le cadre de la porte. « J'aurais bien proposé un strip poker, mais je pense qu'il est un peu trop tard pour ça, j'ai déjà perdu. »

Bon, en la voyant retirer son t-shirt, il n'allait pas s'auto-proclamer perdant bien longtemps. Mais ça semblait beaucoup trop  facile pour que ce soit réel. Et si elle cachait un truc? Peut-être qu'au fond, c'était elle la psychopathe et qu'elle le découperait en morceau. Mais il en avait rien à foutre. Il était propre, rassasié, alors il était temps de passer à la prochaine étape : les plaisirs primaires. Et ensuite, il pourrait dormir, satisfait et heureux de cette journée particulièrement parfaite.

Il n'attend pas longtemps sur le pas de la porte et la rejoint, entreprenant et sans gêne. Elle lui a ouvert sa porte, il considère avoir tout les droits, et qui viendrait l'empêcher de sauter dessus de toute façon? Il se place derrière elle, pose ses mains sur ses hanches et l'attire contre lui. Pour un premier contact, c'est réussi, et même si elle est encore habillée, il se sent attiré comme un aimant vers un autre. Il constate déjà sa peau douce sous ses mains caleuses, et son odeur encore plus attirante que l'odeur de bouffe précédemment cuisiner. « T'as peur de rien, j'ai l'impression. » Même si il avait en quelque sorte prouvé qu'il n'était qu'un pauvre animal affamé. Mais ce n'était pas la première fois que son physique l'empêchait de dormir dehors.

Il avance son visage vers sa nuque juste pour en sentir l'odeur, imprimer l'odeur de ses cheveux dans sa mémoire, même si il lui serait impossible d'oublier une femme aussi téméraire, sans peur, et sans amour particulier pour les conventions sociales qu'il détestait tant. Et en plus, elle avait une de ses paires de fesses magnifiques...





[/color]
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.


Dernière édition par L-Chuck B. O'Connell le Dim 16 Fév - 16:10, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas


Joyce A. Hemingway

Joyce A. Hemingway
administratrice ☽ à votre service

ICI DEPUIS LE : 13/11/2012
MESSAGES : 2730
PIÈCES : 3073

METIER/ETUDES : Etudiante en droit, et travaille en tant que secrétaire
STATUT CIVIL : Fiancée à Deeks, mais va souvent voir ailleurs. Mère d'un petit garçon.
HUMEUR : Un jour oui, un jour non...

~ EARLY MORNING RAIN 2014 ~

Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] _
MessageSujet: Re: Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT]   Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] EmptyMer 18 Déc - 14:04



welcome to Leeds.
Dès que je faisais une chose de stupide voire inconsciente, il fallait absolument que je renchérisse dans les minutes qui suivent. Autant dire qu'avec Chuck, j'avais l'embarras du choix. Si j'avais eu un soupçon de raison, je ne me serais même pas arrêtée sur le bord de la route pour le « repêcher » -et c'était le terme-. Mais non, plutôt que ça, je l'avais accueillit et le laissait un peu en faire à sa guise. Et maintenant, je l'invitais dans mon lit. Même la plus stupide des personnes aurait remarqué le mauvais ordre des priorités. Killian, la décence ? Oubliés. J'étais prête à m'envoyer en l'air avec ce type juste pour m'occuper. Je me donnais pas un portrait très flatteur. Enfin bon, le jeune homme avait l'air d'être un voyageur, alors la probabilité pour qu'il s'installe en ville et que je le recroise tous les trois matins était bien faible. Dans le pire des cas, quelle importance ? Je faisais ce que je voulais de mes journées. Encore plus quand j'étais libérée de mes obligations de mère. Je ne réfléchissais pas trop longtemps non plus car de toute manière, cela faisait depuis qu'il avait passé le pas de la porte qu'on avait envoyé chier les bonnes manières. On ne risquait pas de les rappeler à l'ordre, pas maintenant. Chuck semblait bien de cet avis aussi, à me suivre sans se faire prier. « C'est toute une technique, te faire te déshabiller avant de commencer à jouer. Ça m'évite une défaite certaine. » lançais-je vaguement en commençant à me déshabiller de mon plein gré. Les rares fois où je m'étais essayée au strip-poker, les défaites s'étaient accumulées tellement vite qu'on aurait pu croire que je faisais exprès. J'étais une cible facile dans ces jeux là. Heureusement, je me rattrapais dans ce qui suivais. Soyons clairs, ces parties ne s'ensuivaient jamais d'un tournoi acharné de monopoly ou une connerie du genre. Dos à lui, je ne lui prêtais absolument aucune attention. Je savais qu'il finirait par se ramener, ce n'était qu'une question de secondes. Il n'était qu'un homme, le même genre qui ne peux pas résister longtemps à l'appel du plaisir charnel. Au pire, je ne l'obligeais à rien.

Il n'empêche qu'un maigre rictus victorieux se dessina sur mes lèvres en le sentant se rapprocher dans mon dos pour s'y coller. Ses mains trouvèrent naturellement leur place sur mes hanches, et le bref contact qu'elles eurent contre ma peau me fit frissonner imperceptiblement. C'était d'autant plus plaisant en sachant que si moi il me manquait juste mon tee-shirt, lui était complètement nu dans mon dos. C'était presque un crime de ne pas chercher à apprécier ce corps plutôt que de rester là à l'imaginer. « Et même si j'avais peur de toi, qu'est-ce que ça changerait ? » Répondre à une question par une autre. J'avais peur de beaucoup de choses, mais pas de lui. S'il devait être un danger, il en aurait sûrement déjà profité pour jouer son bourreau. Mais je n'y croyais pas trop ; j'avais beau ne pas saisir le personnage, il n'avait rien qui puisse me laisser penser qu'en rester loin serait la meilleure des solutions. Au pire, tant pis. C'était comme le reste, je prenais ça à la légère. Je sentais son souffle contre ma nuque mais ne cherchais même pas à m'y soustraire. C'était étrangement agréable de rester là, immobiles, avec pour seuls bruits nos respirations et le déluge dehors. Agréable mais pas romantique ou une connerie du genre. Au bout de plusieurs dizaines de secondes à ne rien faire, juste savourer l'instant présent, je terminais par me retourner vers Chuck. Mes mains s'intéressèrent à son torse un court instant avant que je n'en profite pour le pousser jusqu'à ce qu'il butte sur le lit. Coincé. Comme s'il pouvait s'en plaindre. En deux temps trois mouvements, je me débarrassais de mon jean pour rejoindre le jeune homme sur le lit. Je le laisserais faire le reste. Pour le moment, je profitais encore de pouvoir avoir le dessus, m'installant à califourchon sur lui. Je me penchais, un large sourire sur les lèvres. « D'ailleurs, j'aurais des raisons d'avoir peur ? »
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.


(Entre le délais et la qualité de la réponse... Je crois que j'vais aller m'enterrer quelque part, loin rip MAIS j'ai changé le gif Ange )
Revenir en haut Aller en bas


L-Chuck B. O'Connell

L-Chuck B. O'Connell
administrateur ☽ à votre service

ICI DEPUIS LE : 21/09/2013
MESSAGES : 558
PIÈCES : 1024

METIER/ETUDES : Dealer de drogue et SDF professionnel.
STATUT CIVIL : Marié en fuite.
HUMEUR : Profiteur

~ EARLY MORNING RAIN 2014 ~

Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] _
MessageSujet: Re: Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT]   Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] EmptyLun 13 Jan - 21:06



CHUCK FT JOYCE
C’était vrai que si elle avait peur, ça n’aurait pas changé quelque chose. Il sentait que c’était le genre de fille qui aimait flirter avec le danger juste pour se trouver quelques sensations. Une fille qui aimait l’action, le danger, l’inattendu. Un peu comme lui l’était, sauf que lui, c’était poussé à l’extrême. C’était ce qui le faisait vivre ; l’extrême. Sinon il avait l’impression de gaspiller ses jours et de ne pas profiter de la vie, aussi dure soit-elle pour lui. Mais il y avait parfois ces jours de chance ou quelqu’un souhaitait la même chose que lui, et ça faisait en sorte qu’il pouvait manger, se laver, et même coucher. Parfois c’était inespéré, et parfois ça devenait trop facile. Mais dans ce cas-là, c’était juste une chance totale, une journée parfaite pour commencer sa nouvelle vie dans cette ville. Il ne compterait pas les jours où il resterait, mais il espérait qu’en ayant d’aussi bon moment, ce serait sa dernière ville, ce serait la fin de son chemin, parce qu’il s’y sentait déjà bien. Normal, avec un accueil pareil…

Un bon repas, une douche, et une jolie blonde se retrouvant à califourchon sur lui. Il constata d’abord que le lit était fucking trop moelleux. C’était abusivement confortable, mais ce qu’il y avait d’encore plus confortable, c’était la vue et la douceur de la peau de Joyce. Il faut dire que lui était tout en rudesse. Ses mains étaient calleuse, sa barbe hirsute et piquante, sa peau couverte de cicatrice, de brûle, rendant le tout texturé, mais surtout loin d’être doux. D’ailleurs, il se demandait ce qui pouvait bien plaire aux femmes dans le fait de coucher avec un mec en papier sablé. Mais bon, tant qu’il pouvait prendre son pied, qu’est-ce qu’il en avait à faire du pourquoi du comment? C’était moelleux, c’était chaud, et il était déjà à poil, il ne pouvait pas se plaindre.

Ses mains rudes se glissant dans le creux du dos de la blonde pour l’attirer contre lui. Pas d’attente, enfin le moins possible, et comme il ne voyait pas l’intérêt de la faire languir, et comme il était déjà bien en état de se la faire, il lui vola un baiser, pas romantique, pas doux, juste un truc sauvage comme l’animal de rue qu’il était. Elle devait bien se douter qu’il ne sera pas doux et gnangnan, alors si ça lui plaisait pas, tant pis pour elle. Au pire, il la forcerait, au point où il en était, il n’avait rien à perdre. Mais elle ne semblait pas vouloir s’enfuir, et elle parlait encore et encore. « Arrête de parler, tu veux? Sinon je vais t’en donner des raisons d’avoir peur… » Menace en l’air. Qu’est-ce qu’il pourrait bien foutre? Elle avait peur de rien, enfin, surtout pas de lui. Même si il n’était franchement pas attentionné.

Comme il n’était pas qu’on ait le dessus sur lui (au moins à ce niveau), il l’attrapa par les hanches pour la faire passer sous lui. C’était au moins un contrôle qu’il s’autorisait, mais du coup, ce serait moins aisé de lui retirer son soutif. Un défi de plus. Il rapprocha son corps du sien sans l’écraser. Un avant-bras faisait office d’appui tandis que sa main libre se faufilait dans son dos pour chercher l’attache et la défaire d’un doigté presque expert.
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.


Dernière édition par L-Chuck B. O'Connell le Dim 16 Fév - 16:11, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas


Joyce A. Hemingway

Joyce A. Hemingway
administratrice ☽ à votre service

ICI DEPUIS LE : 13/11/2012
MESSAGES : 2730
PIÈCES : 3073

METIER/ETUDES : Etudiante en droit, et travaille en tant que secrétaire
STATUT CIVIL : Fiancée à Deeks, mais va souvent voir ailleurs. Mère d'un petit garçon.
HUMEUR : Un jour oui, un jour non...

~ EARLY MORNING RAIN 2014 ~

Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] _
MessageSujet: Re: Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT]   Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] EmptyDim 19 Jan - 21:02



welcome to Leeds.
Si j'avais voulu juste faire ma BA du jour, autant dire que je le faisais vraiment à cœur pour en arriver à ce stade là. Je ne l'avais pas sauvé de la pluie torrentielle avec l'intention première de m'envoyer en l'air avec lui, même si mon attitude actuelle pouvait le faire penser. Certes, j'étais un peu le genre de fille facile avec qui il n'est pas trop difficile de coucher du moment qu'on a une belle gueule. Chuck était juste au bon endroit, au bon moment. Le voir se trimbaler quasiment nu n'aidait pas aussi... Maintenant il avait tout gagné. J'étais à califourchon et penchée sur lui, vêtue juste de mes sous-vêtements alors qu'il était totalement nu. Sans prétention, la vue ne devait pas être trop désagréable. Je n'avais aucune gêne à être dans une telle posture, c'était bien la preuve que je ne prenais rien de ça au sérieux. De toute manière, on ne se recroiserait peut-être pas de sitôt après cette petite entrevue intime qui suivrait. Alors ce n'était pas bien différent de mes coups d'un soir. C'était juste un peu plus... Volontaire. Ce n'était même pas une pulsion à assouvrir, juste un besoin de m'occuper un peu, autant physiquement que mentalement. C'était un peu comme faire une partie de scrabble, mais en plus intéressant. Plus agréable, surtout. Ses mains rugueuses sur ma peau me faisaient légèrement frémir, autant que ses lèvres qui attrapèrent les miennes sans douceur, sans sentiments. C'était loin de me déranger. Ma main s'égara dans ses boucles brunes durant ces quelques secondes avant que je me sente légèrement soulevée. Les rôles s'inversèrent, et c'était à mon tour de me retrouver sur le dos, un sourire narquois aux lèvres à cause de sa menace. Je ne voyais absolument pas en quoi il aurait pu m'effrayer. Tout dans son attitude éloignait l'hypothèse du fou dangereux.
Il avait eu beau se balader à poil, son corps avait gardé une certaine chaleur particulièrement agréable dont je profitais en le sentant se coller contre moi. Il semblait parfaitement savoir ce qu'il faisait, me laissant juste le boulot de me débarrasser de mon soutien-gorge, chose que je fis avec une lenteur désespérante. Juste pour l'emmerder. Ce bout de tissus dérisoire termina assez vite sa course par-terre au milieu de mes autres vêtements finalement. Il ne me restait plus que ma culotte, mais je ne laissais pas Chuck s'en occuper maintenant. Plutôt que ça, je l'embrassais à nouveau, aussi abruptement que lui avait pu le faire un peu plus tôt. Mes jambes s'enroulèrent autant de lui. Collés de la sorte, je sentais son membre commencer doucement à durcir. Je mettais même un point d'honneur à me frotter lascivement contre. Je m'y serais bien intéressée de plus près, mais si le brun tenait à avoir le dessus, tant pis pour lui.
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.
Revenir en haut Aller en bas


L-Chuck B. O'Connell

L-Chuck B. O'Connell
administrateur ☽ à votre service

ICI DEPUIS LE : 21/09/2013
MESSAGES : 558
PIÈCES : 1024

METIER/ETUDES : Dealer de drogue et SDF professionnel.
STATUT CIVIL : Marié en fuite.
HUMEUR : Profiteur

~ EARLY MORNING RAIN 2014 ~

Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] _
MessageSujet: Re: Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT]   Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] EmptyDim 26 Jan - 23:29



CHUCK FT JOYCE
Il avait au moins le mérite de prendre ce qu’il voulait quand il le voulait. En fait, il ne s’agissait que de circonstances. Chaque chose en provoquant une autre, il savait très bien qu’en se foutant à poil, il aurait un peu plus que des pommes de terre et des saucisses. Dans un sens, cela le rassura de voir que même à l’intérieur des foyers, les gens obéissaient quand même à leur pulsion profonde. Le reste était futile, et la satisfaction d’un besoin primaire ; sauf au niveau de l’alcool et des drogues, était toujours primordiale. Et d’un sens, c’était beaucoup mieux que de se branler en solitaire dans une ruelle sous le regard lubrique d’un autre sdf.

Mais dans tous les cas, avec Joyce sous lui, il était impossible de penser à autre chose qu’à la blonde, enfin, surtout pas à un SDF. Quoique, s’il pensait à lui, et uniquement à lui, dans le but d’assouvir un plaisir totalement égoïste, en fait, oui, il pensait à un SDF. Il pensait à lui. Et c’est pour cette raison qu’il ne souhaitait pas réellement s’attarder aux préliminaire, ou à quoique ce soit qui pouvait y ressembler. Le fait qu’elle retire son soutien-gorge aussi lentement le fit grogner. Il détestait le suspense. Mais il fût quand même agréablement surpris. Avec ce qu’elle portait, il pensait qu’il aurait eu droit à un truc totalement plat, mais en fait, non. Y’avait du relief, et d’ailleurs, il attrapa le relief droit aussi doucement pouvait-il le faire, tandis qu’une paire de lèvres venaient lui voler un baiser qui calquait sa sauvagerie, et qu’une autre paires lui promettaient d’engloutir ce qui pendait entre ses cuisses.

Le seul hic, c’est qu’un malencontreux bout de tissu lui bloquait le passage. Et comme il aime résoudre ses problèmes à la façon d’un homme des cavernes, il abandonne tout, se redresse sur les genoux, et en espérant un minimum qu’elle ne tienne pas au bout de tissu, il le déchire aussi facilement que si ça avait été une feuille de papier, l’envoie voler sur la pile de vêtement, puis reviens contre elle, au chaud, pour l’embrasser encore et encore. Le contact plus direct le fait frémir, mais il garde quand même son mal en patience. Car même si il détestait les préliminaires et les pratiques de câlin pour couple, il ne voulait pas non plus l’empaler comme un sauvage. Et c’était sans doute le seul côté un peu préservé qu’il avait, c’est toujours mieux que rien…

FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.


Dernière édition par L-Chuck B. O'Connell le Dim 16 Fév - 16:08, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas


Joyce A. Hemingway

Joyce A. Hemingway
administratrice ☽ à votre service

ICI DEPUIS LE : 13/11/2012
MESSAGES : 2730
PIÈCES : 3073

METIER/ETUDES : Etudiante en droit, et travaille en tant que secrétaire
STATUT CIVIL : Fiancée à Deeks, mais va souvent voir ailleurs. Mère d'un petit garçon.
HUMEUR : Un jour oui, un jour non...

~ EARLY MORNING RAIN 2014 ~

Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] _
MessageSujet: Re: Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT]   Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] EmptyDim 2 Fév - 19:55



welcome to Leeds.
Il n'y avait rien de doux, d'attentionné, ou de particulièrement délicat. Pas une once de sentiments. La seule chose qui importait, c'était prendre mutuellement notre pied. Au moins, on allait au principal. Sur ce point, on semblait particulièrement bien s'entendre. Les baisers étaient là juste pour nous donner une raison d'avoir chaud et de nous coller l'un à l'autre. Mes mains exploraient son corps, s'attardaient sur les zones sensibles, en cherchaient les défauts. Il n'y avait absolument aucune pudeur, et pas de retenue pitoyable. Que demander de plus ? C'était sans doute la meilleure occupation qu'on puisse trouver vu le temps. Dehors, c'était mouillé et froid. Là, on faisait monter la température de façon on ne peut plus agréable. Alors le choix était bien vite fait. Oui, on faisait juste passer le temps. J'appréciais particulièrement balader mes mains le long de son dos, attraper ses fesses, m'enivrer de son odeur si particulière. Pourtant, il n'y avait pas de quoi y passer encore de longues minutes. Je laissais échapper un grognement de mécontentement en le voyant se relever et tout arrêter pour me débarrasser brusquement du seul vêtement qui me restait. Grognement vite étouffé par de nouveaux baisers plus brûlants et plus avides. Ça avait beau être bien plaisant, il n'y aurait sûrement aucun mal à passer à la vitesse supérieure. Je me redressais sur les coudes et échappais à son emprise le temps de quelques secondes pour fouiller dans le tiroir de ma table de chevet et en sortir une capote. Ma main retourna caresser le membre déjà bien dur de Chuck avant que je ne me décide à défaire l'emballage et poser le bout de caoutchouc là où il se devait d'être. J'avais déjà assez laissé les choses traîner comme ça ; autant arriver à l'essentiel maintenant. Quelque chose me disait que l'autre ne se ferait pas prier non plus. Je me rallongeais sous lui, un regard de pure invitation. Invitation qui ne passa pas dans l'oreille d'un sourd visiblement, car j'eus à peine le temps de m'y attendre qu'il entra en moi avec une délicatesse telle que j'en gémissais sur le coup. Il ne semblait pas être du genre patient, et étrangement, ça m'allait. Mes jambes s'accrochèrent autour de lui, mon corps réceptif à chaque mouvement, chaque caresse. J'étais habituée à beaucoup de choses, mais sûrement pas à des coups de butoir aussi virulents. Vu les râles de plaisir qu'il me faisait pousser, j'espérais tout de même qu'il soit capable de tenir le rythme plus de deux minutes. Ça aurait été franchement frustrant de tomber sur un éjaculateur précoce ayant juste envie de se satisfaire. 
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.
Revenir en haut Aller en bas


L-Chuck B. O'Connell

L-Chuck B. O'Connell
administrateur ☽ à votre service

ICI DEPUIS LE : 21/09/2013
MESSAGES : 558
PIÈCES : 1024

METIER/ETUDES : Dealer de drogue et SDF professionnel.
STATUT CIVIL : Marié en fuite.
HUMEUR : Profiteur

~ EARLY MORNING RAIN 2014 ~

Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] _
MessageSujet: Re: Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT]   Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] EmptyDim 16 Fév - 17:01



CHUCK FT JOYCE
Le temps qu’elle s’était redressée sur les coudes, il en avait profité pour explorer son cou et son buste du bout des lèvres, laissant une petite sensation de papier rêche sur la peau de la blonde. Si elle avait la peau sensible, elle aurait un joli petit souvenir du passage de sa bouche et de sa barbe désordonnée sur elle. Il n’avait pas vraiment remarqué ce qu’elle faisait, jusqu’à sentir un petit bout de caoutchouc s’enfiler sur le bout de son membre à l’aide de la main directe et pas du tout gênée de Joyce. Même si il se sentait comme un chien qu’on attacherait, il le garda. Si lui se foutait carrément de ce qu’il pouvait chopper, ce n’était pas le cas de tout le monde. Et c’était un bien maigre sacrifice comparé à ce qu’on lui offrait, et il était certain qu’il n’en sentirait même pas la différence dans le feu de l’action, d’ailleurs, en reprenant ses lèvres d’assaut, il avait déjà oublié que son mini Chuck portait un imper.

Il ne manqua pas non plus l’invitation. Tout était dans le regard, et étrangement, pour deux personnes qui ne se connaissaient pas, ils communiquaient beaucoup, que ce soit par le regard ou par les échanges sarcastiques. Il ne pouvait pas nier qu’il y avait une belle connexion entre les deux, dommage qu’elle soit qu’un coup d’un jour.

Une ondulation de bassin et il trouva le chemin tout seul, et lorsqu’il fut certain d’être au bon endroit, il donna un coup pour s’y enfoncer, prenant toute la place qu’on lui donnait. Le soupire qu’il l’entendit pousser l’encouragea, lui donna envie de continuer, mais il n’était pas capable d’être doux. Il n’était pas capable d’y aller tendrement, et de toute façon, il n’en avait pas envie. Il avait soif d’elle comme si elle était la seule source d’eau dans un désert, et c’était un peu ce qu’il avait envie de communiquer par ses coups de butoir profond, mais pas trop rapide. Il arrivait quand même à prendre son temps même sans être doux. De toute façon, juste à l’entendre, et en s’entendant lui-même grogner subtilement, il savait qu’il s’y prenait de la bonne façon.

Dans le feu de l’action, il alla même mordiller son épaule gauche, pour se distraire, pour changer le plaisir d’endroit, et pour faire durer le moment. Il se foutait complètement de son plaisir à elle, en fait, il ne pensait qu’à lui, et il savait qu’il en était de même pour elle. Deux égoïstes profonds s’offrant quelque chose qui leur rapporte autant à chacun, c’était beau à voir. Mais le plaisir n’était pas seulement au moment de l’éjaculation, c’était le rapport complet, la proximité, les râles, sa peau brûlante, son regard encore. Encore un peu plus de perfection et il se serait cru mort. C’était une sorte de paradis pour lui. Il n’attendait rien, et juste comme ça, tout lui tombait dessus. Mais peut-être s’était-il fait frapper par une voiture, et qu’il bandait comme un con dans une chambre d’hôpital…Ou peut-être pas.

Comme un rêveur se pince pour voir si il est endormie, lui, il donna un plus gros coup, et le frisson de plaisir qui le parcouru lui confirma qu’il était vivant et bien en forme. Sa main droite caressa la taille de Joyce pour finir par la soulever légèrement, lui donnant une marche de manœuvre encore plus grande entre ses cuisses.


FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.
Revenir en haut Aller en bas


Joyce A. Hemingway

Joyce A. Hemingway
administratrice ☽ à votre service

ICI DEPUIS LE : 13/11/2012
MESSAGES : 2730
PIÈCES : 3073

METIER/ETUDES : Etudiante en droit, et travaille en tant que secrétaire
STATUT CIVIL : Fiancée à Deeks, mais va souvent voir ailleurs. Mère d'un petit garçon.
HUMEUR : Un jour oui, un jour non...

~ EARLY MORNING RAIN 2014 ~

Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] _
MessageSujet: Re: Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT]   Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] EmptyJeu 27 Fév - 11:27



welcome to Leeds.
Dans la chambre, les seuls bruits qui se faisaient entendre n'étaient plus que gémissements, soupirs et râles de plaisir. Je le sentais s'activer en moi, et je me laissais passivement faire. Il y allait selon son bon vouloir, satisfaisant ses besoins primaires comme bon il le voulait. Cela se sentait. Pourtant, dans son égoïsme croissant, j'y trouvais mon compte aussi, ondulant du bassin pour mieux profiter de ses coups de butoir. Je préférais largement quand les hommes avec qui je couchais ne se posaient pas de question que ceux qui jouaient les attentifs au moindre détail, et donc plongeaient une partie de jambes en l'air dans un ennui monstre. De toute manière, si jamais sa façon de faire ne me satisfaisait plus, je n'aurais qu'à prendre le dessus et le chevaucher moi. Chacun son tour de jouer l'égoïste. Mais ce serait le dernier recours. Pour l'instant, je prenais mon pied. Mes jambes s'étaient enroulées autour de sa taille comme pour le retenir. Et puis, cela favorisait le contact. Un peu plus fort, un peu plus profondément, un peu plus vite... Je n'avais même pas à donner d'ordre, Chuck cherchait déjà cela de lui-même. Mes mains griffaient légèrement son dos à chaque fois qu'un coup de rein plus puissant faisait monter le plaisir un peu plus. Sa barbe rêche, ses mains rugueuses et ses mouvements animal me faisaient frémir de plus belle. Cela achevait de ne laisser aucune douceur à l'acte. A quelques moments, nos regards se croisaient, voilés par le plaisir. Pour deux personnes qui étaient encore des inconnues deux heures plus tôt, il y avait une parfaite symbiose. J'avais de l'expérience mais il fallait bien le dire, Chuck était unique en son genre... Des amants pareils ne se trouvaient pas à tous les coins de rue. Dommage. Il faisait chaud dans la chambre, et plus les minutes passaient, plus je me sentais en ébullition. J'en voulais encore un peu plus. Pourtant je ne dis rien, ne lui suppliais pas, me contentant de le fixer et d'attraper ses lèvres une nouvelle fois pour un baiser qui témoignait à la fois de mon plaisir et de ma frustration.
Le message sembla passer relativement bien. A moins que Chuck ait décidé aussi d'en finir. Toujours est-il que le rythme devint plus intense qu'il ne l'était déjà, assez pour faire cogner la tête de lit contre le mur. Pour des ébats, ça en devenait animal dans le bon sens du terme. Le plaisir cumulé à ce contact brûlant, à cette compréhension muette fut assez pour avoir raison de moi. Une vague de plaisir me submergea, orgasme que je ne me gênais par pour exprimer assez bruyamment. Je restais là, haletante, à laisser l'homme terminer sa besogne et -littéralement- se vider dans un grognement viril. Je me doutais que ni lui ni moi n'étions adeptes des câlins amourachés après l'acte, pourtant sur le coup, nos deux corps en sueur collés l'un à l'autre ne me dérangeait pas plus que ça. Hormis nos respirations irrégulières, il n'y avait plus que le bruit de la pluie qui battait contre la fenêtre.  
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.
Revenir en haut Aller en bas



Contenu sponsorisé


~ EARLY MORNING RAIN 2014 ~

Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] _
MessageSujet: Re: Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT]   Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Bringing some awesomness to town ► PV. [HOT]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
EARLY MORNING RAIN :: « play in our town » :: Hunslet District. :: Streets.-
Sauter vers: