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 Il me reste une existence pour me lasser de toi. En soi, pas assez. [Harlen ♥]

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Joyce A. Hemingway

Joyce A. Hemingway
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MessageSujet: Il me reste une existence pour me lasser de toi. En soi, pas assez. [Harlen ♥]   Il me reste une existence pour me lasser de toi. En soi, pas assez. [Harlen ♥] EmptyMer 8 Jan - 20:45



Harlen & Joyce
Il me reste une existence pour me lasser de toi. En soi, pas assez.
Harlen était en ville. Loulou avait ramené ses fesses à Leeds. Si j'avais prévu de jouer l'élève studieuse et de travailler mes cours, ça avait été de bien courte durée. Maintenant j'avais les fesses vissées sur une chaise à une des tables du Freedom, attendant de la façon la plus patiente possible que mon meilleur ami arrive. Je lui avait envoyé l'adresse du pub. J'avais du mal à croire que ce n'était plus qu'une question de minutes -enfin techniquement-. D'habitude, j'étais la première à être en retard et là, j'avais bien une demi-heure d'avance. C'était dire l'empressement que j'avais de voir le blondinet. Cela faisait de longs mois, de trop longs mois qu'on n'avait pas eu l'occasion d'être en tête à tête autour d'un café à discuter de nos vies respectives et à se donner des défis stupides juste pour rire de nous même. On le faisait depuis absolument toujours, et malgré le fait que nous ayons grandit, ça restait une mauvaise habitude. A croire que l'âge de raison n'était pas décidé à nous atteindre. Je ne m'en rendais pas forcément compte mais je me dandinais presque sur ma chaise, mon regard glissant toutes les trois secondes sur la porte d'entrée. Cette même excitation qui m'avait valu un interrogatoire suspicieux de la part de ma future belle-mère avant que je n'aie le droit de quitter la villa Weaver. Que je semble aussi excitée et de bonne humeur lui avait semblé suspect. Il faut dire que chez eux, je n'avais pas souvent l'occasion de sourire. Entre elle qui insistait pour le mariage dans les semaines à suivre alors que nous avions prévu des mois, mon futur beau-père qui ne pouvait pas s'empêcher d'être désagréable à mon égard, Flynn avec qui je me disputais constamment pour le moindre prétexte... Quand je souriais sincèrement, c'était que Seth me faisait rire il faut croire. D'ailleurs, il était dans son berceau, bien éveillé à jouer avec son hochet. J'avais hésité à l'emmener avec moi, mais deux raisons avaient fini par avoir le dessus. D'un, je ne me sentais pas de laisser mon fils à ma belle-famille. De deux, c'était une des rares choses que j'avais réussi dans ma vie à mon goût, Loulou devait voir ça.
L'aiguille de ma montre devait être en panne pour avancer aussi lentement. Pareil pour l'horloge du freedom. C'était pas humain de devoir autant attendre ! Il était tout juste l'heure dont nous avions convenu, et le côté rationnel de mon être ne cessait de me répéter que je devais vraiment me détendre. Après tout, si Harlen venait d'arriver en ville, ça semblait normal qu'il ne connaisse pas tous les recoins. Je devrais peut-être l'appeler pour savoir s'il trouvait son chemin... Rien ne semblait pouvoir m'occuper. Même Nathaniel, mon ex et ami de serveur semblait trop occupé pour s'asseoir à ma table et discuter. Il faut dire qu'il semblait être seul au bar... Je retournais une énième fois ma tête vers la porte sans trop y croire. Pour le coup, il eut à peine le temps de me voir et d'entrer que je me jetais à son cou, un peu trop violemment manifestement vu qu'il bascula dangereusement. Pendant un moment, je crus qu'on allait se retrouver par-terre. Pourtant, ça me fit rire. « Si tu me dis que j'ai grossi, je t'étripe, je te préviens ! » Il y avait bien pire comme menace, surtout que je ne le décollais toujours pas d'un pouce, mettant un point d'honneur à le serrer le plus fort possible. « Tu m'as manqué, tu peux pas savoir. » Et encore c'était peu dire.
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Harlen K. Masterson

Harlen K. Masterson
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MessageSujet: Re: Il me reste une existence pour me lasser de toi. En soi, pas assez. [Harlen ♥]   Il me reste une existence pour me lasser de toi. En soi, pas assez. [Harlen ♥] EmptyLun 13 Jan - 20:17


Il me reste une existence pour me lasser de toi. En soi, pas assez.

Dans la vie, certaines personnes vous marquent plus que d’autres. Certains s’oublient facilement, tellement que lorsque le contact se perd, aucun manque ne se fait ressentir. Mais parfois certaines semblent faites pour rester une marque indélébile dans votre vie, un peu comme un tatouage, une marque, une cicatrice qui reste sans causer de douleur, mais plutôt de grandes joies. Dans la vie d’Harlen, il y avait très peu de ce genre de personne dans son entourage. Il pouvait les compter sur les doigts d’une seule main, et Joyce en faisait partie. Il pouvait aisément affirmer que la jeune blonde était sa meilleure amie. Elle savait tout de lui (enfin presque), et il pensait en savoir assez long sur la jeune femme pour la considérer proche de lui. C’était aussi l’une des raisons qui l’avait poussé à venir à Leeds. Sans être la raison majeure, il ne fallait pas se leurrer sur la façon dont la ville avait été choisie. Il savait que Joyce y était, et de voir au moins un visage amical et connu le réconfortait, lui qui avait été dans la même ville toute sa vie.

Lors de jour de déménagement, il avait de suite contacté la blonde pour l’informer de sa venue. Ils avaient même prévu un rendez-vous, chose dont il n’informa pas sa mère qui était sa colocataire du moment. Elle détestait Joyce, et il savait exactement pourquoi. Elle trouvait qu’elle était une mauvaise influence, qu’un jour elle le ferait plonger dans ses vices et qu’il l’abandonnerait. Mais à chaque fois il la rassurait en lui disant qu’il n’était pas si influençable et qu’il ne risquait rien avec elle, même si c’était un petit mensonge. Harlen avait toujours eu ce petit faible pour elle, mais c’était quelque chose qu’il étouffait, pour son bien, pour son bien à elle, et parce que sa mère le renierait sans doute si elle apprenait. Elle pouvait se montrer bien intense lorsqu’on menaçait d’éloigner un peu trop son fils d’elle, ainsi, Harlen restait très prudent au niveau de ses fréquentations, hormis pour Joyce. C’était un petit soleil dans sa vie, et il en avait besoin au moins pour sourire. Surtout qu’à Londres, les derniers mois n’avaient pas été roses.

D’abord, la maigre communauté paroissiale avait entendue quelques ‘rumeurs’ sur la famille d’Harlen et sur la manière dont il avait été conçu : hors mariage et sans paternel à ses côtés, ce qui avait refroidie l’image qu’ils avaient de la petite famille parfaite qu’ils avaient pu être. Ensuite, d’autres rumeurs concernant la relation avec sa mère avaient vues le jour, ce qui avait fini d’achever leur crédibilité. Un peu dégoûté par tout ce qui pouvait se dire et la mauvaise attitude de leurs anciens amis, les Masterson avaient décidés de déménager. En fait, il s’agissait de l’idée d’Harlen et il avait eu du mal à convaincre sa mère, mais voilà, maintenant c’était fait, et il se sentait déjà plus léger.

Il avait réussi à trouver une excuse pour laisser sa mère s’occuper des cartons toute seule. Un fait : ils devaient manger. Alors il s’était proposé pour aller chercher des pizzas, et du coup, il pourrait en profiter pour prendre un petit café avec Joyce. Quelque chose qu’il avait totalement oublier cependant, était qu’il ne connaissait pas vraiment la ville. Il mit un moment pour trouver le café en question et après quelques questions à des passants, il parvint à s’y rendre sain et sauf, tout sourire.

À peine avait-il fait retentir la clochette du café qu’une tornade blonde vint le percuter et l’entourer de ses bras. Il reconnut de suite le genre de câlin brutal que pouvait faire Joyce, la brutalité témoignant de sa joie de le revoir. Il eut un mouvement de recul, mais en se souvenant d’où il était et en se rappelant que personne ne le connaissait, il l’entoura de ses bras et la serra aussi voir qu’il le pouvait. « T’as pas grossi, mais t’as pas grandi, toujours aussi petite blondinette ! » Il la prit par les épaules pour la regarder de haut en bas. Elle était encore plus belle qu’avant. « Oh, je pourrais dire la même chose, mais je voudrais pas qu’on soit trop sentimentaux! » Il rit. Ça lui avait manqué de rire avec elle, tout lui avait manqué en fait. Avec une bouffée de nostalgie, il essaya de voir la table où elle était, mais la seule table vide qu’il voyait avait un bambin tout près. Il fronce les sourcils.

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Joyce A. Hemingway

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MessageSujet: Re: Il me reste une existence pour me lasser de toi. En soi, pas assez. [Harlen ♥]   Il me reste une existence pour me lasser de toi. En soi, pas assez. [Harlen ♥] EmptySam 18 Jan - 23:00



Harlen & Joyce
Il me reste une existence pour me lasser de toi. En soi, pas assez.
Quand j'étais partie pour Leeds, je pensais que ce ne serait que pour une courte période, et puis que je reviendrais comme si de rien n'était. Des vacances, en quelques sortes. Mais les choses s'étaient enchaînées tellement rapidement et dans tous les sens que finalement, j'avais été contrainte de rester. J'avais bien fait quelques connaissances et lié des amitiés, parfois plus superficielles qu'autre chose certes. Je savais pertinemment que je pouvais fouiller la ville de fond en comble, il n'y aurait aucun jeune homme adorable comme Harlen pour endosser le rôle de meilleur ami. Enfin, adorable, c'était brièvement le résumer. Il fallait rajouter quelques qualités comme amusant, attentionné, digne de confiance, loyal, et encore une liste interminable. C'était le prototype du gentil garçon. Dans le fond, on était tellement différent que je me demandais parfois comment on avait pu faire pour autant s'attacher l'un à l'autre. Savoir qu'on allait se revoir, même si ce n'était que le temps d'un café, me mettait dans un état d'excitation incontrôlable. On aurait dit une enfant... je réalisais aussi combien je l'avais délaissé ces derniers mois, au profit de ma propre vie. Qui, il faut le dire, était un vrai chantier. Un peu comme si j'avais voulu bâtir quelque chose, en oubliant quoi en cours de route. C'était un bazar sans nom, tout partait dans tous les sens. Je maîtrisais la situation pour l'instant, c'était le principal. Que je le veuille ou non, ça durerait encore un moment. Rien que l'histoire avec Flynn m'occuperait pour, au mieux, les trois mois à venir. Je tentais vaguement d'imaginer la tête que Harlen ferait en apprenant que je m'étais fiancé au père de mon fils pour son argent, tout en le trompant assidûment avec d'autres et... Non. Ça faisait définitivement trop pour tout lui faire gober d'un coup. Je ne voulais pas être responsable s'il faisait une syncope. Mieux valait que je le ménage un peu.

Il n'empêche que malgré la légère appréhension que j'avais de le revoir, il n'échappa pas à un câlin particulièrement affectueux. Ça devait être une idée, mais je le trouvais beaucoup plus avenant que d'habitude. Déjà que j'étais du genre à le coller pour marquer mon affection, après plusieurs mois de séparation j'allais être pire qu'un arapède sur son rocher. Il fallait juste bien que je me résigne à le laisser respirer un peu le pauvre. Un grand sourire collé sur le visage, nous nous fixions mutuellement. Il n'avait pas changé d'un pouce. Toujours le même grand blond au sourire éclatant et à l'attitude tellement sympathique. « Tu peux parler, t'es à peine plus grand que moi ! » C'est vrai ça, on avait peut-être quelques centimètres qui nous séparaient, pas plus. C'était à peine flagrant en plus, il suffisait d'une paire de talons pour qu'il n'y ait même plus besoin d'en parler. Je lui donnais un très léger coup de poing sur le torse en riant. Même ça, ça m'avait manqué. « T'as raison, on va éviter de verser notre petite larme. Allez viens ! » Je lui attrapais la main pour le traîner jusqu'à la table où je m'étais installée. Dans sa poussette, Seth avait les yeux grand ouverts, dévisageant chaque visage et chaque mouvement. Impossible de le manquer. Et moi, j'allais devoir faire les présentations. Étrangement, c'était assez embarrassant comme situation. Je me tournais vers Harlen sans me départir de sourire, juste pour avoir l'air d'être à l'aise. Est-ce que ça donnait vraiment cette allure ? « Mes derniers mois ont été assez chargés... Depuis mon départ de Londres en fait. » Cela sonnait un peu comme une excuse. Celle de ne rien lui avoir dit alors qu'il aurait du être une des premières personnes à savoir. Parce que l'air de rien, mon fils avait déjà 8 mois... « Harlen, je te présente Seth. Seth, Harlen. » Il y eu quelques secondes de blanc. C'était ridicule comme situation. Je me dandinais sur ma chaise, un peu mal à l'aise. « Tu veux boire quoi ? » Voici une tentative minable pour noyer le poisson.
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Harlen K. Masterson

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MessageSujet: Re: Il me reste une existence pour me lasser de toi. En soi, pas assez. [Harlen ♥]   Il me reste une existence pour me lasser de toi. En soi, pas assez. [Harlen ♥] EmptyDim 2 Fév - 20:27


Il me reste une existence pour me lasser de toi. En soi, pas assez.

Parfois, en amitié, les gens s’éloignent, surtout niveau géographique. Mais on reconnait une vraie amitié à sa fiabilité. Pas besoin de parler tous les jours, pas besoin de s’assurer que le contact est gardé pour savoir que chacun était là pour l’autre. Harlen, même si il partageait beaucoup avec Joyce autrefois, ne l’avait pas mise au courant des dernières nouvelles importantes de sa vie, et elle non plus, à en voir le bambin qui apparemment lui appartenait. Pas de toute, il avait la même tête qu’elle faisait quand elle était surprise. C’était un gros choc. Son sourire s’effaça légèrement. Quand? Comment et surtout pourquoi? Étaient les questions qui lui traversèrent l’esprit. Il la suivit silencieusement jusqu’à sa table, s’asseyant, et continua de fixer l’enfant. Il n’avait pas encore un an. « J’ai cru remarqué… » Il était…réticent, sans le vouloir. Qui était-il pour la juger? Il savait que Joyce n’était pas comme lui. Elle n’attendait pas que le temps passe, elle n’espérait pas les mêmes choses que lui, alors il était presque logique, surtout vu son tempérament, qu’elle lui réserve des surprises de la sorte. Il se décida à la regarder. Elle avait l’air encore plus mal à l’aise que lui. Il devina que Seth avait été une surprise, qu’elle ne l’avait probablement pas fait par choix, puis il se leva pour se pencher sur la poussette, puis tandis les bras pour attraper l’enfant, repris place sur sa chaise et le garda sur ses genoux. « T’es aussi mignon que ta mère toi. » Il sourit. Le choc passé, et aussi la culpabilité de ne pas avoir été là pour elle, il se dit qu’il était là maintenant, quel que soit ses problèmes, ses joies, ses malheurs, Joyce ne serait plus toute seule. « Je vais prendre un café. Le déménagement m’a tué, j’ai besoin d’un petit boost d’énergie! »

Le bambin le dévisageait. Il lui rappelait une Joyce plus jeune, plus énergique…Sans la bave, évidemment. Il le fit sauter légèrement sur sa cuisse pour l’amuser, tout en portant son regard bleu sur Joyce, un regard légèrement paternel. « Faudra que tu m’expliques comment ça a pu se produire…Pas que t’était la dernière personne que je voyais avec un enfant…Mais…Voilà! » Il rit, il la taquine, puis il regarde le Seth rigoler/baver sur sa manche. « Et pitié, me dit pas qu’il est de moi…! » Encore un rire. Il n’avait jamais couché avec elle, parce que sa mère l’aurait su, et parce que ça aurait compliqué les choses. Au final, il avait prévu de passer qu’une heure avec elle, mais il se rendit compte qu’une heure ne serait pas assez pour rattraper le temps perdu. Il y avait tant à savoir sur elle, sur sa nouvelle vie. Il devait la redécouvrir, et juste de savoir qu’elle était mère faisait qu’elle n’était plus la même qu’avant, enfin, pas à 100%.


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MessageSujet: Re: Il me reste une existence pour me lasser de toi. En soi, pas assez. [Harlen ♥]   Il me reste une existence pour me lasser de toi. En soi, pas assez. [Harlen ♥] EmptyDim 16 Fév - 19:57



Harlen & Joyce
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Je n'osais plus bouger, ni-même respirer. Quand Harlen faisait les gros yeux comme ça, c'est que le cerveau peinait à s'accorder avec la réalité. D'accord, j'aurais du y aller avec un peu plus de tact. Mais en même temps, un bambin dans une poussette à côté de ma table qui en plus me ressemblait... Il n'y avait pas d'explications à donner. Pas vraiment. De toute manière, Seth n'était qu'une minuscule partie de tout ce qui avait pu m'arriver ces derniers mois. J'avais du mal à me dire qu'il avait déjà 8 mois. Il grandissait affreusement vite et le temps me filait entre les doigts sans que je ne puisse rien y faire. Sauf qu'aujourd'hui, à être avec Lenny, j'avais surtout l'impression de revenir dans le passé. Là où tout était relativement simple. Dieu que ça semblait lointain. On aurait dit que mon fils était un aimant. Il avait arrêté de gigoter et dévisageant le blonde autant que lui le faisait. Je ne rajoutais rien, le laissant avaler la nouvelle. J'avais peur qu'il le prenne mal. Qu'il m'en veuille de ne pas lui avoir parlé de cela. Parce que c'est censé être important, non ? Je connaissais la réponse de toute manière. J'avais eu honte de ma situation. Honte d'être reniée, honte de devoir me terrer, honte d'être tombée aussi bas. J'avais mis un moment avant de récupérer ma fierté et auprès des gens que j'aimais, elle continuait d'être fragile. Mon sourire revint uniquement en le voyant se lever et tendre les bras vers Seth qui gazouilla. Cela confirma ce que je pensais ; Harlen ferait un papa génial. Enfin bon, me connaissant, il y avait de fortes chances que je déteste sa copine alors... Je revins difficilement à la réalité et m'arrachais de cette adorable contemplation. « Si tu as besoin d'aide pour les cartons, je pourrai venir t'aider. Enfin, à moins que tu ais des choses compromettantes dedans. » Je me doutais que ce n'était pas le cas, mais sait-on jamais. Depuis le temps...

La commande passée, je continuais de le fixer. Les deux hommes de ma vie ensemble, c'était une image tellement parfaite. Seth continuait de rire, nullement effrayé par le fait qu'une personne inconnue le prenne sur ses genoux. « Pourtant je te jure que je suis une maman responsable, aimante, et il n'y a pas de syndrome de bébé secoué ! » Je ne puis m'empêcher de rire. Bon, je mentais un petit peu. Depuis sa naissance, je n'avais pas toujours été une mère modèle. Parfois, désespérée de ne pas savoir comment le calmer, je l'avais laissé hurler dans son berceau plutôt que de le prendre dans mes bras. Mais ce n'était plus le cas. J'apprenais un peu plus chaque jour, et puis ne plus être vraiment seule aidait pas mal dans la tâche. Je pouffais une nouvelle fois. Harlen, le père de Seth ? Weird situation. « Ta mère aurait été ravie que tu lui ramènes un petit-fils de moi ! » Elle me détestait copieusement pour je ne savais quelle raison. Alors je crois qu'on venait de mettre le doigt sur la meilleure façon de lui faire faire une syncope. « Oui, ça aurait été drôle. Mais non. Je ne sais pas si tu te souviens à Londres juste avant mon départ, un grand brun aux yeux bleus gosse de riche, Flynnigan. Ben... voilà. Le pire dans l'histoire, c'est que ses parents veulent qu'on se marie pour qu'il puisse reconnaître son fils. » Je marquais une pause en fronçant les sourcils, et remerciais le serveur qui apporta les deux cafés au passage. « Et toi alors, raconte moi un peu. Qu'est-ce qui te pousse à quitter la capitale pour venir vivre ici ? » Je penchais la tête, curieuse d'en savoir plus. Ça m'aurait étonné que ce ne soit qu'un coup de tête.
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MessageSujet: Re: Il me reste une existence pour me lasser de toi. En soi, pas assez. [Harlen ♥]   Il me reste une existence pour me lasser de toi. En soi, pas assez. [Harlen ♥] EmptyMar 18 Fév - 15:02


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Il était encore sous le choc, comme si il n'arrivait pas encore tout à fait à croire que l'adorable bambin qu'il tenait dans ses bras était sortie de Joyce. De sa meilleure amie Joyce. C'était à la fois fascinant et effrayant. Si elle lui avait cachée cette grossesse, qu'est-ce qu'elle lui cachait encore? Peut-être pire, peut-être moins, mais il ne put s'empêcher de se remettre en question. Était-il un si mauvais ami pour que ne veuille même pas lui en parler? Il savait qu'il avait tendance à sermonner, à conseiller, mais il ne jugeait jamais. Joyce avait peut-être eu peur de sa réaction, parce qu'elle savait qu'un enfant hors mariage aurait pu le choquer légèrement. Et si il était resté à Londres, peut-être ne l'aurait-il jamais su.

Il regarda sa pauvre amie, l'air effrayée par sa réaction, mais soulagée par la suite. Il n'avait aucun reproche à lui faire, c'était fait, et maintenant il serait là en cas de problème. Il redressa un peu Seth qui glissait sur sa jambe, puis regarda Joyce alors que l'enfant jouait avec son doigt. « Ça aurait été avec plaisir, mais tu connais ma mère...Il est hors de question que tu mettes les pieds chez moi...Enfin, quand elle est là... » Il ne se souvenait plus si il avait précisé qu'il l'avait emmené avec lui à Leeds...Dans ce cas, c'était fait. Il ne pouvait pas simplement s'en séparer comme ça. Elle avait besoin de lui, et vice-versa. Il se penche un peu pour prendre une gorgée de café en essayant d'éviter les jeux de bras du gamin, puis repose sa tasse, sain et sauf. « Ah mais je n'ai aucun doute sur tes talents de mère. C'est pour prendre soin de toi-même que je m'inquiète un peu. » Il fronce les sourcils lorsqu'elle continue sa tirade, rit un peu en imaginant la tête de sa mère si il revenait avec un enfant, puis fronce de nouveau les sourcils lorsqu'elle lui parle de ce connard de Flynn. Il ne l'avait pas réellement connu, mais en entendre parler n'augurait rien de bon. D'ailleurs, la suite de l'histoire prouva qu'il avait raison de détester ce type, mais il essaya de ne pas trop le montrer. « C'est peut-être une bonne chose pour Seth. Cet enfant doit avoir un père, et en étant mariée, tu ne manqueras de rien... » C'était vrai. Mais il n'arrivait pas à se convaincre lui-même. « Ce qui m'inquiète par contre...C'est ton bonheur. Tu seras heureuse dans cette famille? Je veux dire...Oui ils sont riches et tu ne manqueras de rien, mais je ne peux m'empêcher de te voir comme un oiseau dans une cage dorée... »

Il prend à nouveau une gorgée de café, concerné par les choix de sa meilleure amie. Il détestait la voir souffrir, mais elle avait le don de se mettre dans des situations impossibles. Comme Seth commençait à s'ennuyer en étant sur lui, il se redressa pour le remettre dans sa poussette et lui tendre un hochet pour le divertir. « On est partie parce que...Quelqu'un de la paroisse harcelait ma mère. » Il n'avait pas envie d'en dire plus, ça n'aurait servit à rien, mais il prit quand même soin de ne pas la regarder pendant l'énonciation de cette raison. « Comme je savais que t'étais dans le coin et que le programme universitaire me plaisait, j'ai réussi à convaincre Susan de bouger, pour notre bien à tout les deux. On s'est prit un petit appartement à Hunslet. »


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MessageSujet: Re: Il me reste une existence pour me lasser de toi. En soi, pas assez. [Harlen ♥]   Il me reste une existence pour me lasser de toi. En soi, pas assez. [Harlen ♥] EmptyDim 23 Fév - 12:02



Harlen & Joyce
Il me reste une existence pour me lasser de toi. En soi, pas assez.
C'était dingue quand on y pensait deux minutes, qu'une telle amitié ce soit créée entre Harlen et moi. Je veux dire, nous étions totalement différents. Rien ne nous reliait dans nos principes, nos habitudes, nos projets, notre mode de vie globalement. Pourtant il était bien la seule personne à qui j'aurais tout confié sans la moindre crainte. Enfin, j'allais tout lui confier. Mais... à mon rythme. Il s'était passé tellement de choses que je n'avais pas envie de tout lui faire avaler d'un coup. L'existence de Seth suffisait, non ? Et puis s'il habitait à Leeds désormais, ça nous donnerait l'occasion de nous redécouvrir un peu avant de jouer à nouveau les imbéciles insouciants comme il nous arrivait de le faire à Londres. La belle époque. Rien qu'à y songer, un sourire nostalgique se forma sur mes lèvres. Mais pas trop non plus. On retrouverait ces moments passés d'ici peu. Je tiquais pour la première fois depuis nos retrouvailles quand il refusa que je vienne l'aider. En fait, c'était surtout la mention de sa mère qui me fit réagir de la sorte. Instanténement je fronçais les sourcils et croisais les bras sur ma poitrine. « Ta mère. » J'eus un léger reniflement dédaigneux. Je ne l'aimais pas, elle ne m'aimait pas. Qu'elle soit à Leeds, je m'en fichais. Le problème était qu'elle prenait déjà bien trop de place. « Je m'en fiche de ta mère. Je ne veux pas te manquer de respect ou te blesser, mais zut Harlen, t'as 21 ans ! T'es adulte. Tu ne vas pas continuer de laisser ta mère régir notre amitié. C'est tout simplement hors de question que je fasse en fonction de ses disponibilités pour te voir, tant pis si ça ne lui plaît pas. » L'avis d'une vieille aigrie ne m'intéressait peu. Si mon meilleur ami n'était pas capable de sortir un peu de son emprise, j'allais le forcer à le faire. Ça ne pourrait que lui être utile.
Mais je ne voulais pas démarrer sur une prise de tête, aussi je me forçais à me détendre. Il me suffisait de regarder Seth quémander l'attention du blond pour m'effacer l'image de madame Masterson. « T'en fais pas pour moi. » Je lui souri. Je pensais vraiment m'en sortir bien seule, malgré le fait que mon fils passait souvent au premier plan. Je savais fuir mes responsabilités et les assumer à la fois. Tout ne pesait pas uniquement sur mes épaules concernant le bambin. Parler de Flynn était censé être rassurant, dans le sens où cela prouvait que je n'étais pas seule. Enfin, j'espérais que c'était entendu ainsi. Quelle serait la réaction de mon meilleur ami s'il apprenait que nous jouions un faux couple, on prévoyait un mariage pour que Seth hérite du nom Weaver et que derrière je puisse profiter de l'argent ? C'était une façon de faire de pure salope, mais j'avais mes raisons. Je n'éprouvais même pas de remords à vouloir tirer mon épingle du jeu. Quoique je jouais nerveusement avec la petite cuillère. Seth avait besoin d'un père, oui... Mais le père en question avait vraiment appris son existence quelques mois après, au moment où j'en avais besoin. J'avais été égoïste et même malgré toute l'amitié qu'il y avait entre nous, ce n'était pas dit que Harlen puisse cautionner un tel acte. « Je serai heureux Loulou, t'en fais pas. Je n'ai jamais été aussi épanouie. » Il fallait bien admettre que c'était vrai. Mais Flynn n'y était pour rien. Tout ça, c'était grâce à mon fils. « Je fais probablement les choses trop vites et dans le désordre, mais ça ira. Je sais ce que je fais. » C'était à mon tour de tenter de me convaincre moi-même. Tu parles. Tout échappait à mon contrôle, je fonçais droit dans le mur. J'espérais juste trouver le frein ou le volant avant que tout dérape pour de bon.
On en avait assez parlé comme ça. Seth retourna dans sa poussette, toujours aussi actif et réveillé. J'écoutais attentivement Harlen et retins mon exaspération. Encore une fois, cela tournait autour de sa mère. Pourtant, je tentais de camoufler ça. « J'espère que cette personne a daigné aller se confesser pour une si mauvaise action. » Je me rappelais une seconde trop tard que je venais de plaisanter sur le sujet qui justement ne devait en aucun cas être sujet aux plaisanteries. Je renchéris vite pour noyer le poisson. « J'habite aussi dans Hunslet, tu as bien choisi le quartier ! »
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Harlen K. Masterson

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MessageSujet: Re: Il me reste une existence pour me lasser de toi. En soi, pas assez. [Harlen ♥]   Il me reste une existence pour me lasser de toi. En soi, pas assez. [Harlen ♥] EmptyLun 3 Mar - 2:04


Il me reste une existence pour me lasser de toi. En soi, pas assez.

Il soupira lorsqu'elle lui parla de sa mère. Il avait laissé échapper l'information accidentellement. Dans son monde à lui, si l'une ignorait l'existence de l'autre, c'était parfait, sauf qu'il lui arrivait parfois de glisser dangereusement et d'en révéler juste assez pour les agacer, comme dans le cas présent. Il détestait que sa mère manque de respect à Joyce, et inversement. Il savait qu'il n'arriverait jamais à avoir la paix entre les deux, mais c'était sa faute si c'était ainsi. Chacune avait besoin de lui, à leur façon, mais il ne pouvait pas se couper en deux pour leur faire plaisir. Même si parfois, il l'aurait souhaité, parce qu'il les aimait toutes les deux. ''Elle ne régit rien du tout...La preuve, je suis ici non?''

Il était là, mais sa mère l'ignorait totalement. D'ailleurs, en disant ça, son regard dévie doucement vers l'horloge. Il avait promis de rentrer rapidement après avoir prit à manger, mais il n'aura qu'à dire qu'il s'était perdu. Après tout, il ne connaissait pas la ville, et ce serait plausible comme raison. Mais il devrait quand même faire attention à ne pas se perdre pour vrai...

Il se sentit rassuré lorsqu'elle lui assura qu'elle allait bien et qu'elle était heureuse. Il laissa Seth gazouillé avec son hochet et reporta toute son attention sur Joyce. Il savait qu'elle cachait quelque chose, voir beaucoup de chose, mais elle allait y aller à son rythme. Aussi soupçonna-t-il qu'elle voulait le ménager un peu, ne pas tout lui déballer d'un coup, même si il était capable d'en prendre. Il se pencha un peu sur la table et prit ses mains dans les siennes. Il devenait sérieux, ce qui était rare avec elle. Mais après deux ans sans la voir, il était devenu plus sérieux, plus homme qu'enfant. ''Je veux que tu me promettes qu'au moindre problème tu viendras me voir. Si tu ne te sens pas bien...Je sais que tu ne me dis pas tout, mais...Tu peux me faire confiance.'' Il la regarda dans les yeux, espérant avoir fait son effet, mais le sujet dévia encore, comme si elle voulait l'éviter. Ce qui le convainquit encore plus qu'elle ne disait pas tout. Il soupira et se redressa sur sa chaise tout en lâchant ses mains.

Il ne releva pas la remarque. Il savait que tout le monde n 'était pas comme lui, mais il haussa les épaules. ''Je ne pense pas qu'il ait pensé que ce soit mal de nous faire du mal...Mais ce n'est pas plus grave, je suis heureux de prendre un nouveau départ à Leeds.'' Il sourit lorsqu'elle lui annonça qu'elle vivait aussi à Hunslet -détail qu'il ne dira pas à sa mère-, puis hocha la tête. ''J'espère que tu me feras visiter quand on en aura l'occasion! J'aimerais bien voir ou tu vis et si tu y arrives vraiment toute seule comme une grande...'' Il laisse tomber son côté sérieux, ça ne servait à rien d'être grave avec Joyce. Dès que quelque chose de trop sérieux faisait surface, elle se refermait comme une huître...


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