Go to hell ! [PV Chuck ♥]

Go to hell !

« Il n'y a pas de destin. Il n'y a que nos choix, nos vies et ce qu'on en fait. »

Aujourd'hui, jour banal. Enfin banal... Si on peut appeler ça comme ça parce qu'honnêtement, ma vie n'a jamais été aussi mouvementée qu'à l'heure actuelle. Quand j'y repense, je me dis que je n'aurais jamais dû toucher à cette merde. Je ne sais pas où est passé mon cerveau ce jour-là mais si je pouvais revenir en arrière, je le ferai. Bref, ce qui est fait est fait. J'assume mes actes même si je me retrouve dans une situation assez complexe. Je suis obligée de passer mes soirées voire certaines de mes journées avec ce connard de Reese. L'homme qui devait me tuer mais qui ne l'a pas fait. Alors là, vous allez me dire, il m'a sauvé la vie, je devrais être reconnaissante. Ouais mais ce que vous savez pas c'est que c'est un vrai enfoiré de première alors non, je ne me mettrais pas à genoux devant lui parce qu'il m'a épargné. Il peut toujours courir. Le truc c'est qu'il m'attire et qu'on couche souvent ensemble, c'est un bon coup quand même, je peux pas lui enlever ça... Néanmoins, il me tape sur le système et il sait toujours ce qu'il faut dire ou faire pour me mettre hors de moi, il le fait exprès ! Je suis dans la salle de bain depuis environ 30 minutes, j'attends qu'il s'en aille, je n'ai pas envie de le croiser mais je n'entends pas la porte et je finis par m'impatienter. Je vais être en retard à cause de cet idiot. Je soupire et sors à contre cœur, le trouvant là, à m'attendre. Visiblement, il se doutait de ce que j'avais en tête. Je l'ignore royalement et file prendre mes affaires pour me barrer au plus vite. Je le vois déjà assez comme ça. Il me coupe la route et je me retiens de le gifler, oui, c'est mon truc. J'aime bien lui mettre des baffes. En même temps, il a une tête à claque surtout quand il fait son sourire à la noix là... GRRRR ! Je lui lance un regard noir qu'il me rend. Il n'est pas de très bonne humeur, moi non plus, ça n'arrange donc pas les choses. [color:60e2=ff9933]« Où tu vas ? » Je le fixe, blasée, il se fout de moi ? « Ben à ton avis? » Je lui montre ma sacoche « T'y vas vraiment ? » Je commence à m'agacer « A ton avis Captain Obvious ? » Je vois bien à sa tête que la manière dont je lui parle ne lui plaît pas mais je m'en contrefiche. Je me dégage sèchement de sa poigne et me dirige vers la porte « Je vais être en retard. » « On en reparlera ce soir, cette discussion n'est pas terminée. » Je roule des yeux « Oui, oui. » Et claque la porte derrière moi sans attendre de réponse en retour. Je sais déjà que je vais regretter de m'être comportée ainsi mais pour le moment, j'ai d'autres choses à penser. J'ai un important rendez-vous, il ne faut pas que je loupe. J'allais prendre un taxi lorsque quelqu'un me rentre dedans. J'en lâche mes affaires et me vois obligée de les ramasser, mon taxi s'en allant avec une autre personne. Je grogne, énervée et me relève pour voir qui est le ou la responsable. C'est un homme, plutôt mignon. Ce qui m'étonne, c'est qu'il n'est pas parti. En général, les gens n'attendent pas à côté de vous quand ils vous bousculent ou alors ils vous aident mais là, lui, il me regarde juste et ça me fait un peu flipper. Je décide de ne pas aller lui dire ma façon de penser et m'en vais à pas rapide vers mon agence. Je ne me retourne pas pour savoir si il me suit, tout ce que je veux c'est arriver là-bas, en sécurité. Seulement, alors que j'arrivais pas loin de mon lieu de travail, l'homme de toute à l'heure surgit à nouveau de nulle part. Cette rue là n'est pas très fréquentée tôt le matin, c'est un peu mon raccourci. Je ne sais pas quoi faire. « Je ne sais pas qui vous êtes mais si vous ne me laissez pas tranquille, j'appelle la Police. » Et par « Police », j'entendais Reese. Bien que l'idée de l'appeler ne m'enchante pas tellement, il est le plus à même de me protéger. Je sors même mon téléphone pour lui montrer que je ne plaisante pas.

(c) AMIANTE

CHUCK FT HALEY

Des contacts. Il en avait, mais pas beaucoup. En fait, il n’avait que son fournisseur. Il ne connaissait pas les autres dealeurs, et il n’en avait rien à foutre. Cette semaine, il avait été contacté par son fournisseur. C’était l’une des rares fois où il avait contact avec lui, dans le sens où c’était toujours un intermédiaire qui lui livrait son stock. Mais il ne prenait pas contact avec lui pour ça. Déjà, super attention le mec, il lui demanda si son foutu portable fonctionnait toujours. Évidemment, qu’il fonctionnait. Et même si Chuck détestait cet appareil vibrant et sonnant plus que tout au monde, il n’avait pas le choix de le garder, justement pour garder contact avec son fournisseur. Et de deux, pour prendre contact avec ses clients.

Le sujet en question, la raison de cet appel tardif, c’était pour une rencontre. Pas avec lui-même, mais toujours avec le même intermédiaire, et même si Chuck lui assura qu’il avait tout ce dont il avait besoin, il tenait quand même à ce qu’il reçoive son message. Et comme de raison, le message en question était important. Enfin, Chuck en avait rien eu à foutre jusqu’à ce qu’on lui propose une récompense. C’était déjà super intéressant du coup. Et pour avoir son matos, il devait faire le truc le plus facile au monde : trouver une fille. Enfin, pas n’importe laquelle selon le boss, mais une particulière. L’air coincée, mais sans doute madame tout le monde. Il ne savait pas pourquoi il devait lui ramener, mais il savait qu’il trouverait, surtout si elle était à Leeds.

Ainsi donc, le lendemain, il s’était mis en chasse. Il faisait particulièrement plus attention à celle qu’il croisait. Il comparait toujours avec la photo qu’il gardait dans sa poche, et il était fort peu subtil. N’importe qui aurait deviné qu’il cherchait quelqu’un, mais il en avait aussi rien à foutre ; il aurait son paquet de fric, coute que coute. Il pourrait peut-être s’acheter des vêtements plus chauds, un peu de bouffe, refaire son stock de coke, et peut-être une bouteille de rhum, et il irait enterrer le reste pour les jours difficiles…

Il marchait tranquillement dans la rue lorsqu’on le bouscula. Premier réflexe, il pense au portefeuille dans l’accolade brutale. Il parvient à chopper un truc, le range rapidement dans sa veste, puis se retourne vers la femme qui ramasse ses trucs, l’idée ne lui venant pas de l’aider. Lorsqu’elle se relève, il réalise que le hasard, le destin existe. C’est elle. Il reconnaîtrait ce visage pincé n’importe où. C’est la fille sur la photo. Il est tellement certain qu’il n’a même pas besoin de vérifier. Mais la voilà qui part en lui jetant un regard bizarre.

L’avantage, c’est qu’il a encore son portefeuille. Le désavantage, c’est qu’elle marche sacrément vite. Comme il devient anxieux et qu’il ne veut pas la perdre, il quitte la rue et coupe par des ruelles. Il finit par tomber face à face avec elle. Encore le visage crispé. Elle doit avoir un balai dans le cul pour avoir toujours ce regard…Il sort doucement le portefeuille de sa poche mais elle le menace avec un…téléphone. Il soupire. « Vous allez appeler la police parce que je vous rend le portefeuille que vous avez perdu dans la rue? Ils vous trouveraient un peu ridicule je pense… » Il dit adieu à l’argent qu’il aurait pu se faire en piquant ses cartes de crédit, et lui balance le portefeuille avant de se retourner. « Derien, ça fait plaisir! » Au moins, il aura pris le temps de mémoriser l’adresse sur la carte, même si il doute qu’elle soit son actuelle.

FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.