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 Nothing is free, you know. (ft. Solweig)

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Gaël D. Haner

Gaël D. Haner
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MessageSujet: Nothing is free, you know. (ft. Solweig)   Nothing is free, you know. (ft. Solweig) EmptyMer 12 Fév - 13:53

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Solweig & Gaël



Dix-huit heures trente. La journée usante est bientôt terminée, enfin. Je me vois déjà troquer mon costume contre un jogging tue-l'amour, mais qu'importe, les joggings c'est bien pratique quand on vient de passer une journée entière dans un costume impeccable, que l'on ne doit sous aucun prétexte tâcher. Parce que oui, à mon niveau, j'estime que la moindre tâche, même minime, se trouverait être indécente. Après tout, si je veux hériter du poste de mon patron, je dois bien me tenir, lui obéir au doigt et à l'œil. Ça me dérange pas, j'ai toujours obéi à mes supérieurs, que ce soit ici, dans cette immeuble gigantesque comprenant des tas de chacals prêts à mentir à quelques bourgeois de la ville pour leur faire signer un contrat sur un bâtiment, ou que ce soit dans l'armée, dans la boue, devant l'ennemi. Assis dans la salle de réunion où des hommes d'affaire plus rusés les uns que les autres sont réunis, je joue avec mon stylo, je n'écoute plus mon boss parler, à vrai dire j'en ai ma claque de cette journée. J'ai passé mon temps à crier au téléphone, jouer à la course contre la montre, contre la bourse. Mon patron doit le remarquer, mais il continue de parler, il me connaît, il sait que j'irai m'excuser le lendemain. Au bout de la table, je détaille les personne assises, nous sommes tous exténués. Vivement que ça se termine.

Mon vœu s'exauce et, dix minutes après, tout le monde part de la salle de réunion, je suis le dernier, appuyé sur la table cette fois-ci. Lorsque je vais pour sortir, la secrétaire, cette blonde pulpeuse, me retient, m'empêche de passer la porte. Je soupire et plante mon regard dans le sien. « Monsieur Haner, mademoiselle Roy a appelé, elle a dit qu'elle allait passer ici. C'est urgent apparemment. » Solweig Roy. La divine. Je souris à l'entente de son nom et acquiesce, signe que je ne suis pas contre sa venue. Avec Solweig, c'est toujours urgent, elle aimerait que tout lui arrive d'un coup, que je lui présente ces hommes politiques. Naïveté. Elle devrait commencer à comprendre qu'avec moi, c'est difficile d'obtenir quelque chose sans rien en retour. D'autant plus quand on possède autant de charme qu'elle. « Dites-lui à son arrivée que je l'attends ici. » La salle de réunion, à l'abris de tous regards indiscrets. Le secrétaire me sourit et c'est là que je me rends compte à quel point les femmes pourraient m'envoûter. Je retourne donc m'asseoir, consulte mon portable, les taux de la bourse, j'en profite pour travailler encore un peu. On m'annonce par le téléphone de la salle que Solweig arrive.

Effectivement, elle ne tarde pas. Je me lève et m'approche de la porte afin de lui ouvrir. Dans un sourire qui me semble être un de mes atouts de charme, -dont j'ai tendance à me servir bien souvent- j'embrasse sa joue fraîche. « Bonsoir mademoiselle. » Je referme la porte derrière elle, et, rapidement après ça, je retourne m'asseoir en bout de table. Bien appuyé sur le dossier, je ne lâche pas Roy des yeux. Toujours aussi belle. « Alors ? Il paraît que tu as quelque chose d'urgent à me dire. J'attends. » Solweig, elle sait ce que j'attends d'elle. Souvent, nous nous adonnons à des plaisirs charnels, c'est un peu comme un jeu. Elle veut rencontrer des figures importantes, je veux son corps parfait. C'est encore une jeune-fille, moi, je veux en faire une femme. Je lui souris encore une fois, tout en gardant un air sévère, de bureau. Elle n'est pas prête de voir ses hommes politiques, quand bien même elle prétexte que ce soit urgent.

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Solweig H. Roy

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MessageSujet: Re: Nothing is free, you know. (ft. Solweig)   Nothing is free, you know. (ft. Solweig) EmptyMer 12 Fév - 20:31


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Gaël & Solweig

Il est 18 heures pile quand je sors enfin de mon dernier cours en amphithéâtre. Je venais de quitter mon tout dernier cours et malheureusement pour moi, cela ne concernait que le droit pénal. Obligée de suivre un cursus général les deux premières années avant de pouvoir enfin choisir ma filière, je n’étais pas toujours enthousiaste à l’idée de devoir assister à ce genre de cours. J’avais donc très vite fermé mon mac et m’apprêtais à sortir juste avant que le prof ne nous rappelle qu’il fallait rapidement se trouver un stage avant la fin de la semaine sous peine de se voir recalée à la première année. Aussitôt je retombais le cul sur ma chaise et me tapais la main contre le front : j’avais totalement oublié ce fichu stage. Je me sentais comme la dernière nulle sur Terre voire même dans l’univers tout entier ! D’habitude très rigoureuse dans mon travail et n’oubliant jamais ce genre de détails, ces derniers temps j’avais totalement décroché des mes cours depuis que j’avais apprit que mon frère que je pensais mort ne l’étais pas. Tous les ennuis s’enchaînant rapidement à la suite de cette nouvelle, j’avais totalement happé ce que je considérais d’habitude comme une priorité. Je poussais un long soupir, m’imaginant déjà devoir retaper ma première année, l’humiliation totale pour moi, Gaël se moquerait bien de moi. Soudainement ce nom résonnait en moi et je me redressais brusquement sur ma chaise, bon sang Gaël ! Si il y avait bien quelqu’un qui pouvait me sauver la mise c’était bien lui ! Lui et son super carnet d’adresse remplis de bons numéros bien utiles.

Ni une ni deux, je me levais et courrais à l’extérieur, direction le premier taxi que je trouvais. Je jetais un coup d’oeil sur ma montre, à cette heure-ci il devait encore se trouver dans son bureau luxueux, à deux doigts de partir. Rapidement je passais un coup de fil à son assistante et lui gueulais presque dessus tant j’étais stressée. Qu’il m’attende, pourvu qu’il m’attende, bien qu’il fallait l’avouer, il ne m’avait jamais « posé de lapin », j’étais bien consciente que me voir était une belle distraction pour lui, et cette fois-ci j’espérais bien tirer quelque chose de lui. D’un point de vu professionnel. A chaque fois que je le voyais on tombait dans une sorte de jeu pervers qui me perturbait toujours au plus au point, jamais je n’avais vraiment été formée à ce genre de manigances et j’étais vraiment nulle lorsqu’il s’agissait de manipuler un autre. Certes pour une future avocate c’était un gros point faible sur lequel j’apprenais à me perfectionner grâce à lui. A chaque visite, je me retrouvais victime d’un chantage et craquais parfois, ne me rendant même pas compte que j’acceptais des choses que je ne me serais jamais crue entendre accepter un jour. Et pourtant si, il avait cette façon de me convaincre et en même temps ce pouvoir sur moi qui me désarmait très souvent.

J’arrivais dans le bureau de son assistante et ne patientait pas pour me diriger directement vers son bureau, après tout je connaissais bien le chemin. J’attendais qu’il m’ouvre et ne dépose un baiser sur ma joue pour afficher un sourire similaire au sien -bien que beaucoup moins puissant sans doute- avant d’entrer dans son bureau. Je prenais place sur le siège en face de son bureau, place assez sécurisée à mon goût car je n’étais pas dupe, je savais que mon corps était son but ultime et sans trop savoir grâce à quelle divinité, il n’était jamais encore parvenu à ses fins pour le moment. Je posais mon regard dans le sien, visiblement il semblait déjà au courant que j’avais besoin de quelque chose, fichue assistante qui ne me facilitait pas la tâche tiens ! Je gardais cependant mon calme, ne voulant pas le laisser prendre si vite le dessus et me contentais de hocher lentement la tête de haut en bas, gardant un sérieux imperturbable - Pour le moment et malgré son sublime sourire d’il y a quelques secondes qui m’avait limite fait chavirer.- avant de répondre en allant droit au but. « Oui, vraiment. C’est sérieux. » Précisais-je comme si ce détail allait l’empêcher de s’amuser. Il l’ignorait encore mais c’était une part importante de ma vie qui était en jeu, j’étais certaine que ça allait l’éclater tiens. « J’ai… j’aurais besoin que tu m’aides à trouver un stage dans un cabinet. » soufflais je alors en ne précisant pas tout de suite que si je n’en trouvais pas, je risquais gros, inutile de lui donner toutes les cartes du jeu en main dès la première manche.  

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Dernière édition par Solweig H. Roy le Dim 16 Fév - 15:41, édité 1 fois
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Gaël D. Haner

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MessageSujet: Re: Nothing is free, you know. (ft. Solweig)   Nothing is free, you know. (ft. Solweig) EmptyDim 16 Fév - 15:23

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Et dire que je me voyais déjà dans mon canapé, une bière à la main devant un match de baseball ou de je ne sais quoi. Loupé. Je vais sûrement être bloqué ici encore une heure ou plus, tout dépendra de Solweig. Mon assistante, en me disant que la jeune-fille avait quelque chose de très important à me dire, m'avait avancé sur la tâche. Solweig voulait sûrement quelque chose pour ses études compliquées, je dois bien l'admettre. Mais la vie n'est pas simple, alors si elle veut des contacts, elle va devoir se montrer convaincante. Si la jeune-fille veut faire du droit, elle a intérêt à s'entraîner dès maintenant à manipuler les autres, alors en soit, ça ne pouvait être qu'un bon entraînement d'être avec moi. En quelque sorte, nos deux métiers se ressemblent. Tous les deux, nous devons manipuler pour gagner. Mais Solweig, elle, peut séduire. Rien qu'avec son visage angélique, je suis sûr et certain qu'elle pourrait gagner des tas de votes. Enfin, elle n'en est pas encore là. De mon côté, c'est toujours plus difficile de séduire à travers un téléphone. Alors la manipulation est réellement présente. Pas toujours, seulement avec les gros bourgeois pas trop sûrs d'eux. Mon boss veut ça, il veut qu'on les achète et je peux le comprendre en fait.

Je me redresse sur mon siège pour appuyer mes avant-bras sur le bureau. Solweig, assise face à moi à l'air impassible. J'hésite encore à dire si ce n'est qu'un masque, ou si elle est vraiment partie pour avoir ce qu'elle veut. Au fond, je me dis que tout aurait été beaucoup plus simple si elle n'avait pas eu un corps digne de ce nom, je lui aurait donné deux ou trois contacts, enfin, seulement si cela aurait été absolument nécessaire, et puis ce serait terminé. Paf, envolée Solweig. Sauf que ce n'est pas le cas. Mademoiselle Roy est bel et bien devant moi, encore en train de vouloir des contacts, des endroits où entrer plus facilement. Mais elle le sait, elle sait que c'est presque déjà perdu d'avance, que si elle veut quelque chose ce soir, elle va devoir, une fois de plus, entrer dans un jeu qu'elle ne repousse pas au final. Notre petit jeu avait vraiment le don de m'amuser. Pour moi, la convaincre de faire des choses qu'elle ne se voyait pas de faire me faisait plus rire qu'autre chose. Parfois, je me trouve bien trop dur avec cette jeune-femme, mais son métier ne sera pas des plus simples. En fait, c'est comme si j'étais le type qui la préparait mentalement à son boulot d'avocate.

Posant son regard dans le mien, c'est à ce moment là que je comprends qu'elle est vraiment venue pour quelque chose qu'elle veut à tout prix, ça me fait doucement sourire, ce qui doit doucement l'énerver. C'est pas un sourire charmeur, loin de là, il est moqueur et elle le comprend bien. Mais Solweig reste tout de même calme et sérieuse, ce qui me déconcerte, j'en ai pas vraiment l'habitude. Alors, je croise les bras contre mon torse, prêt à écouter ce qu'elle a à me dire. Lorsque j'apprends qu'elle veut un stage dans un cabinet, ça ne me surprend même pas. Je joue d'abord le jeu et, sans rien dire, j'ouvre mon carnet d'adresses et fais semblant de le consulter. « Un stage dans un cabinet ? Rien de plus simple à trouver. » Je m'amuse, tout simplement. Y croit-elle ? Peut-être. Je relève la tête vers elle, et j'arrache une page de mon carnet. Page remplie au recto, comme au verso, d'adresse de cabinets d'avocats. « J'ai bien cette page-là qui pourrait t'intéresser... » Je fais mine de lui tendre, jusqu'au moment où elle tend la main pour attraper la page, que je ramène illico vers moi. « Mais comme tu me connais un peu, tu sais très bien que tu ne l'auras pas. » Je lui souris, de ce sourire qu'elle commence à connaître. Celui qui dit "essaye encore".

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MessageSujet: Re: Nothing is free, you know. (ft. Solweig)   Nothing is free, you know. (ft. Solweig) EmptyDim 16 Fév - 16:02


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Je me retrouvais dans ce bureau immense, représentant bien la carrière plutôt réussie de mon interlocuteur. Moi aussi je rêvais d'un bureau gigantesque plus tard, quand j'aurai mon propre cabinet, même si pour l'instant je devais me contenter du petit coin que je m'étais aménagé dans mon appartement. En face de moi, mon pire ennemi et pourtant, mon seul espoir. Ennemi était sans doute un mot un petit peu trop fort pour le décrire, mais il était sans doute l'ennemi de ma vertue, avec son don de me faire craquer pratiquement à chaque fois. Oh bien sûr, parfois il ne se passait rien, simplement parce que je prenais la fuite, attitude peu digne je le reconnais, mais c'était par moment ma seule échappatoire. Nous avions au fil du temps appris à nous connaître et si je savais qu'il était sans pitié, il savait également que j'étais très têtue, surtout pour des sujets aussi important que celui qui m'amenait ici aujourd'hui. Pas question de repartir sans ce que je voulais, c'était une question de vie ou de mort pour moi, et pour l'instant si il l'ignorait encore, il se ferait une joie de s'amuser de ma situation une fois mis au courant.

Je me décidais enfin à lui exposer mon problème, insistant bien sur le fait que c'était important, que je n'étais pas là pour jouer aujourd'hui, bien même si je savais que ce n'était pas ça qui allait l'arrêter, je pouvais toujours l'espérer non ? Je le regardais fixement, tentant de rester la plus impassible possible, ignorant combien de temps la supercherie pourrait rester sur mon visage d'enfant innocente. Je haussais un sourcil intrigué en le voyant me répondre... Normalement ? C'était bien loin de lui, et je me doutais que ça n'allait pas durer. Je n'étais pas assez naïve pour croire qu'il allait tout à coup accepter de m'aider sans rien demander en échange, c'était loin d'être son genre. il pouvait jouer sa comédie, aujourd'hui j'étais remontée à bloc, prête à tout. Enfin, presque. Enfin bref.

Je le laisser jouer sa comédie, sans dire un mot. Mon regard suivant chacun de ses faits et gestes. L'espace d'un instant je me retenais de me lever brusquement et de lui voler des mains le bout de papier, mais nous n'étions plus des enfants, et je devais me comporter en adulte et ce bien même si nous avions ce jeu de gamins entre nous. Le voyant continuer je commence vraiment à penser que pour une fois, il a compris l'urgence de la situation et qu'il ne fera pas le con. Lentement je m'assagis presque, et, stupidement commence à tendre ma main. "C'est vraiment..." Je me stoppe d'un coup. Le mot "gentil" se bloquant brusquement dans ma gorge en le voyant retirer sa main à la seconde même ou la mienne effleurait le bout de papier. Espèce de salopard va ! Vraiment agacée de m'être faite avoir, je fronce les sourcils aussitôt, quel idiot ! Je tente de ne pas me laisser déborder par ma colère, cela lui ferait bien trop plaisir, à lui, et surtout à son petit air moqueur qu'il a sur le visage depuis mon entrée dans son bureau. J'inspire et expire lentement en reposant ma main sur ma cuisse, vraiment j'ai été idiote de croire l'espace d'un instant que ce pauvre type pouvait sincèrement vouloir m'aider sans rien en retour.   

Lentement et en tentant de garder le peu de dignité qu'il me reste, je plonge mon regard dans le sien. S'il voulait jouer, j'étais bien forcée de suivre. Je prends une nouvelle inspiration, laissant ma poitrine se soulever exagérément avant de la laisser retomber lentement tandis que je soupirais. "Très bien." lâchais je avec résignation. En tant que femme, je savais qu'il pouvait être facile de manipuler un homme en le titillant sur ses envies perverses, sauf que je n'avais jamais reçu de cours là dessus, n'ayant que des frères protecteurs, voire même trop. Je ne détache cependant pas mon regard que je fais bien plus perçant, avant de demander. "Dis moi ce que tu veux."

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MessageSujet: Re: Nothing is free, you know. (ft. Solweig)   Nothing is free, you know. (ft. Solweig) EmptyDim 23 Fév - 12:55

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Ce soir, je ne suis réellement pas d'humeur à donner quelque chose par simple bonté. Cela m'arrive parfois, mais rarement. Pourtant, même si Solweig devait probablement en être au courant, la jeune-fille paraissait tout de même bien sûre d'elle en me demandant des contacts dans des bureaux d'avocats. Je trouve ça limite triste pour elle, parce que je ne vois pas pourquoi je l'aiderai à trouver de bons avocats alors qu'elle ne fait rien pour moi. C'est du donnant-donnant avec moi, c'est toujours comme ça. Elle le sait, alors, Solweig va certainement tenter quelques choses, mais elle a plutôt intérêt à se montrer très convaincante. Pour le moment, son impassibilité me plaît assez, je préfère me trouver face à une personne qui sait ce qu'elle veut, plutôt que devant une personne qui hésite et tremble. Je préfère tout simplement les personnes qui ont la rage, contre qui je peux me battre verbalement. Dans mon métier, c'est ainsi, on doit obliger des gens à acheter, à nous faire confiance. Est-ce que Solweig va tenter de me mettre en confiance elle aussi ? Comme je viens d'essayer de le faire en me moquant d'elle ?

Je termine de jouer la comédie, d'abord devant les yeux ébahis de Solweig, elle n'en croit vraiment pas ses yeux, elle est même prête à dire que c'est gentil, quand je lui arrache presque la feuille des mains. Je souris, c'est pervers de ma part de lui faire ça, mais c'est drôle, j'ai pris cette mauvaise habitude de me jouer d'elle. Peut-être qu'un jour Roy me le fera payer, c'est même presque certain en fait, mais pour le moment, j'en profite, elle parait tellement sage et pure. Ce n'est qu'une apparence peut-être, mais qu'importe. J'ai toujours été joueur, alors, ça ne me fait pas peur de me dire qu'elle va sûrement se venger un jour, au contraire, j'attends presque avec impatience ce qu'elle va faire. Je vois le sourire de Solweig se transformer en une petite moue boudeuse, qu'elle range rapidement, laissant son impassibilité reprendre le dessus, mais ça l'énerve, plus que tout. Elle me hait. Je plie la feuille en deux et la range dans la poche intérieure de ma veste de costume. Si elle la veut, elle devra venir la chercher, et je le lui fais comprendre par un simple regard.

Doucement, je sens Solweig prendre de plus en plus confiance en elle. A-t-elle décidé de jouer à quelque chose ? Je l'ignore. Elle plonge son regard dans le mien, certainement pour me déstabiliser, mais je tiens bon et je fais de même en ne la lâchant pas du regard. Elle lâche une phrase sèche, paraît encore plus sûre d'elle. Elle me ferait presque peur sur le coup. Et puis, sans que je m'y attende, Roy me demande ce que je veux. Je manque de m'étouffer, mais au final, je ris. Lentement, je me lève de ma chaise pour me diriger derrière le dossier de la chaise où est encore assise Solweig. Je pose délicatement mes mains sur ses épaules. Elle veut jouer ? Très bien. « Ce que je veux ? Je te suis pas là. » Je fais celui qui ne comprend pas. Pourtant, j'ai très bien compris. J'enlève mes mains de ses épaules pour aller me planter devant la baie-vitrée, les mains dans le dos. « Tu sais ce que je veux, Solweig, pourquoi tu me poses cette question ? » Cette fois, je suis sérieux. Je la veux elle. Parce que je suis tombé amoureux de son corps dès la première fois que je l'ai vu. De son corps et de son visage d'ange. Mais de son tempérament aussi. Je pourrai presque en être tombé amoureux tout court, mais je me suis juré de ne jamais plus l'être, pour Avery. Je me retourne pour poser mon regard sur Roy. Je me risque à la détailler du regard avant de prendre un air des plus sérieux. Cette fois, je ne ferais rien, ce sera à elle de prendre les rennes si elle veut ce papier bourré d'adresses.

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Solweig H. Roy

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MessageSujet: Re: Nothing is free, you know. (ft. Solweig)   Nothing is free, you know. (ft. Solweig) EmptyDim 23 Fév - 16:02


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Je haissais au plus profond de moi cette sensation d’impuissance que j’éprouvais parfois face à lui. Je savais très bien qu’il n’était pas un ami, que je ne pouvais rien lui demander sans rien devoir donner en retour. Loin d’être intelligent au point de garder dans le coin de sa tête que j’aurais une dette envers lui et qu’un jour je pourrais lui être utile dans une affaire il préférait se faire payer tout de suite, et en nature de préférence. Il n’y avait bien que ça qui l’intéressait en moi, je l’avais compris au fil de nos entrevues qui n’avaient plus rien de professionnel. Sa façon de me regarder, comme s’il cherchait à me transpercer, sa manière de me parler et surtout ses mots, tout simplement. Il fallait être stupide pour ne pas l’avoir compris, je n’en tirerais rien de bien si je ne donnais pas de ma personne, et une partie intime de préférence.

Je n’ai pas besoin de le regarder que je sens ses yeux rivés sur moi, sûrement même sur ma poitrine, pervers qu’il est je sais qu’il la vénère comme une déesse grecque.
Je le regarde se lever et se placer derrière moi, ses mains sur mes épaules et je réprime un frisson, loin d’être de plaisir il est des dégoût, je sais qu’il doit penser au moment où ses mains pourront descendre bien plus bas et cela me révulse. Le pire dans tout ce cirque c’est que si ce type n’était pas un parfait salopard de première avec moi, il aurait eut toutes ses chances, à croire que les hommes de pouvoir sont les plus stupides. Avec lui, je perds vite patience, si certes je suis entrée dans son bureau en tentant de d’abord l’amadouer en me montrant gentille, j’ai bien vu que cela ne sert à rien, il ne connait que la force, la force et le chantage sexuel. Et je sais parfaitement que cela ne sert à rien de continuer à jouer les gentilles, bien que je le sois au fond, alors j’arbore mon air sur de moi, après tous les femmes ont le pouvoir sur les hommes lorsqu’il s’agit de sexe. Un immense sourire totalement faux se dessine sur mes lèvres à sa première phrase. « Cela se saurait si tu ne réclamais jamais rien en échange de tes services. » Soufflais je en laissant tomber ma tête légèrement en arrière, mes yeux se plaçant ainsi dans le siens qui étaient juste au dessus. Dans cette position je lui offrais une vue imprenable sur mon décolleté, histoire de le torturer un petit peu. Intérieurement, je me retenais de lui balancer qu’au fond il était comme les prostitués : jamais rien sans rien mais je gardais cette réflexion pour plus tard si jamais la situation s’envenimait trop. Tant pis si je n’avais pas mon stage, j’aurais au moins eut la satisfaction de le rabaisser. Je redressais ma tête tandis qu’il s’avançait vers la baie vitrée, mon trésor bien dissimulé dans sa poche intérieure. A ses mots suivants je pousse un long soupir, je suis presque déjà lasse de son jeu. « Sans doute parce que j’espère qu’un jour tu cesses de penser avec ce que tu as entre les jambes. » Répliquais je sans vraiment me rendre compte de ce que je dis sur le coup, c’est juste sincère. « Mais puisque visiblement ce n’est pas le cas et que cette fois ci je n’ai pas le temps de faire mumuse avec toi, autant écourter ça au plus vite. » S’il pense que je vais prendre du plaisir ou simuler pour lui faire plaisir il se trompe totalement. Il verra chaque seconde de mon ennui sans que je ne lui laisse le moindre répis. Lentement je me lève, mon regard toujours posé dans le sien comme si je le défiais. Pourtant je sais que pour les prochaines secondes à suivre j’aurais le dessus sur lui ou plus exactement, mon corps parfait aura le dessus sur lui.

Je m’approche d’une démarche lente, après tout il attend déjà depuis assez longtemps, je peux bien le faire languir encore un petit peu. « En fait je te pose aussi la question car j’ignore si tu préfères me prendre sur ton bureau, à même le sol ou bien contre ta baie-vitrée. » je me retrouve face de lui, , le reluquant de haut en bas d’un regard bien allumeur. Lentement je fais glisser mes mains le long de sa chemise, pressant légèrement pour sentir en dessous ses muscles qui se dessinent par dessous. Sans doute ne réalisait-il pas qu’il avait réussi si vite, enfin peut-être était -elle même déçu que cela soit si facile pour lui le connaissant. Mes mains remontent jusqu’en haut de son torse tandis que mon visage se retrouve bien trop dangereusement près du sien, son souffle chaud parvenant à ma peau. Lentement je continue mes caresses jusqu’à ce que ma main droite ne se glisse discrètement jusqu’à la poche intérieure de sa veste et subtiliser la fameuse feuille de contact. Deux secondes plus tard mon corps est à quelques mètres du sien, ayant rompu brusquement fout contact entre nous sans qu’il n’ait le temps de réaliser ma fourberie. Je jette rapidement la lettre dans mon sac à main que je ferme, je vais le payer, je le sais.

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MessageSujet: Re: Nothing is free, you know. (ft. Solweig)   Nothing is free, you know. (ft. Solweig) EmptyDim 23 Fév - 16:48

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Solweig & Gaël



Elle doit me prendre pour le plus gros des pervers, quel dommage. Solweig est juste trop jeune pour comprendre que je la désire juste, comme un bon nombre d'hommes qui la fréquentent je suis sûr. Voilà pourquoi elle doit me détester. En effet, c'est tout à fait compréhensible qu'elle ne puisse pas me voir en peinture si elle pense que je ne veux que son corps, pas même son esprit. Mais qu'elle pense ce qu'elle veut. J'ai toujours affirmé apprécier Solweig pour ce qu'elle est entièrement, et non partiellement. Alors derrière elle, derrière sa chaise, la jeune-fille joue de son charme en balançant la tête en arrière pour me regarder, et afin que je plonge mon regard dans son décolleté, sublime. Je ne suis qu'un homme. Fatigué en plus de ça, alors il ne faut pas trop m'en demander non plus. Toute personne a ses pulsions, alors, j'ai les miennes, quoi de plus normal ? Je ne réponds pas à sa première remarque, elle cherche juste à envenimer les choses, ce qui ne servirait à rien. Alors, au lieu de plonger mon regard dans son décolleté, au lieu de me torturer moi-même, je souris et pars vers la baie-vitrée. La nuit commence à tomber, bon sang, combien de temps vais-je rester là ?

La façon dont me voit Solweig pourrait m'attrister, mais ça me fait plutôt rire. J'ai l'habitude de passer pour un parfait salopard, que ce soit dans les affaires ou dans autre chose. « Mais je ne suis qu'un mec, non ? Une queue à la place du cerveau, c'est pas ce que toutes les filles pensent de nous ? » Je parle crument pour lui montrer à quel point c'est ridicule de dire ça de tous les hommes. Pour ma part, je n'ai pas le temps de m'amuser toute la journée avec des femmes. Je passe mon temps à m'égosiller au téléphone avec des personnes inintéressantes. Et puis il y a Avery, encore et toujours cette fille qui me hante. Et puis il y a le bébé, mon enfant, que je n'ai jamais vu. Bien sûr, Solweig n'est pas au courant de tout cela, comment elle le pourrait en même temps ? Je l'écoute parler, se défendre, et à vrai dire, elle s'en sort bien. Les mains dans les poches de ma veste noire, je fais mine de ne pas la comprendre encore une fois. Solweig me donne l'impression d'être une vraie guerrière, prête à tout pour ce bout de papier si important à ses yeux, si inutile aux miens. Lentement, Roy se lève. Elle marche doucement, des pas légers et clairement dirigés vers moi. Je reste pourtant impassible, bien qu'elle joue avec moi et mes envies.

A son tour, Solweig, la pure et innocente Solweig, se met à parler aussi crument que je l'ai fait. Ça m'étonne et je hausse alors les sourcils. « Mesure tes paroles, Roy. Tu ne fais pas du tout féminine en disant ça. » Je me moque toujours d'elle, je ne cesserai jamais de le faire. Ses mains s'appuient sur mon torse, et les miennes glissent dans son dos. L'avoir si vite me fait douter. Forcément, elle prépare quelque chose. Nos visages sont proches, beaucoup trop proches, elle devrait s'en méfier, mais elle n'en fait rien. J'aurais pu tomber dans son piège de séduction si seulement elle ne s'était pas arraché aussi rapidement à moi alors que nous étions quasiment collés l'un à l'autre il y a de ça deux secondes même pas. Rapidement alors, j'attrape son poignet gauche. Je l'empêche de s'enfuir. De ma main libre, je tâte la poche intérieure de ma veste. Plus d'enveloppe. Je souris, d'un sourire mauvais. Solweig sait pourtant qu'on me surnomme le loup. « Bien tenté, Solweig, mais ça marche pas. » Je fixe ses prunelles, je ne la lâche pas du regard, et je ne lâche pas non plus son poignet. Elle ne partira pas tant que je n'aurai pas cette foutue feuille. « Rend-moi la feuille. » Je tend mon autre main vers elle, vert de rage. Elle ne m'a sûrement jamais vu énervé, mais si elle continue de la sorte, elle va le voir. Elle se moque de moi elle aussi, seulement, je n'aime pas qu'on me fasse ce que je fais aux autres. Solweig a gagné une chose : toute envie sexuelle que j'avais envers elle ce soir vient de s'évaporer comme par magie. Mais ce qui est mal parti pour la jeune-fille, c'est que ses avocats, elle n'est pas prête de les voir.

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Solweig H. Roy

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MessageSujet: Re: Nothing is free, you know. (ft. Solweig)   Nothing is free, you know. (ft. Solweig) EmptyDim 23 Fév - 17:43


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Il était inutile de dire que si je n’étais pas la pour quelque chose d’important je serais déjà partie, non pas que je le déteste au point de ne pas supporter sa présence, mais disons que je préférais être chez moi. Bien évidemment j’ignorais toutes les choses gentilles qu’il pouvait dire à propos de moi à d’autres, je ne connaissais que sa face noire, son côté maître chanteur qui m’insupportait. Si je le voyais parfois comme un monstre qui ne voulait que mon corps, c’était parce que bien évidemment je ne savais que ça de lui. Comment deviner qu’il appréciait aussi mon intellect quand il passait son temps à vouloir jouer avec mon corps ? « Un mec ouais. Un homme non. » Comprendrait qui voudrait, j’avais toujours eut une définition bien particulière de l’homme, le vrai. Celui qui assume ce qu’il est, agit d’une façon droite et est respectable. Si pour beaucoup cette nuance n’existait pas, à mes yeux c’était une insulte quand on disait de quelqu’un qu’il n’était pas un homme. Une fois devant lui je le vois désarçonné face à mes propos et ne peut m’empêcher de rire à sa phrase. Il ne s’attendait pas à ça de ma part, mais que croyait-il ? Que j’allais minauder comme une enfant ? Non certainement pas, la colère guidait mes mots et je la laissais parler à ma place, ainsi ce n’était pas totalement moi qui avouait accepter son chantage. « Et alors ? Je ne cherche pas à te plaire. » Dernière réplique cinglante avant de commencer mon propre jeu.

Je ne suis pas la meilleure des actrices, encore moins quand je dois jouer la jeune pucelle qui se donne au grand méchant loup et pourtant je m’efforce d’être assez convaincante, pas assez pour qu’il pense qu’il peut se permettre de me toucher, pas trop peu pour qu’il sente que je suis fausse. Et pourtant en cet instant ses mains dans mon dos me font l’espace d’un instant frissonner et je suis obligée de constater bien malgré-moi que ce geste là c’est pas feint, pour mon plus grand déshonneur. Je n’ai néanmoins pas le temps de me pencher plus longtemps sur ce fait étrange, me retrouvant à plusieurs mètres de lui et dissimulant mon butin dans mon sac à main le plus rapidement possible, ne voulant pas qu’il le récupère.

Ce à quoi je ne m’attendais pas, c’était à ses doigts se refermant fermement sur mon poignet, j’en grimace même de surprise un instant. Je le vois tâter sa poche intérieure et me fige un instant sur place en voyant son expression sur son visage passer de l’excitation à la colère. Il faut que je m’en aille, maintenant. Je sens sa poigne forte et grimace légèrement de colère de m’être fait avoir, j’aurais du filer directement vers la porte mais je n’étais pas lâche loin de là. J’étais pas une dégonflée, j’avais au moins ça de mon frère. Le loup semble avoir repéré le petit agneau et vouloir lui faire sa fête, mais pas de la plus plaisante des manières. Je remarque sa deuxième main se tendre et hausse un sourcil : Non, il n’oserait pas ? « Lâche-moi immédiatement, t’aimerais pas faire la une des journaux avec pour titre : une jeune étudiante en droit porte plainte » Je le menace, clairement, j’ai la loi de mon côté. Qu’il me touche et il est mort, s’il pense que je vais me laisser faire il déraille totalement. Je suis loin d’être Hulk, pour une fille je n’ai pas de force mais je ne perdrais pas sans me battre un minimum, ne serait-ce que pour ma fierté personnelle. Ah la fierté des Roy, elle en fait des belles conneries. « T’es pas rageux que je t’ai pris ton bout de papier, t’es juste en colère que je t’ai eut, assume, perdant. » Je ferme un instant les yeux, jamais on en était arrivés à ce point, c’était grave. Tout contrôle se perdait peu à peu, je rouvrais les yeux, soutenant son regard. La colère je connaissais, je savais à quoi ressemblait un homme fou de rage, après tout je connaissais bien mon jumeau. Et en cet instant je savais que Gaël était à deux doigts de craquer, et pourtant j’avais parfaitement raison de lui tenir tête. « T’espère vraiment me foutre dans ton lit pour un numéro de téléphone ? Paye toi une prostituée, t’auras plus de succès. » Je lâchais toute la vexation que je ressentais à chacune de notre entrevues, pour une fois je lui balançais clairement ce qui me rendait le plus dingue dans sa façon de me traiter. Je n’étais pas sa pute, point barre. Et j’en assumais les conséquences.

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Gaël D. Haner

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MessageSujet: Re: Nothing is free, you know. (ft. Solweig)   Nothing is free, you know. (ft. Solweig) EmptyMar 25 Fév - 11:08

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Solweig & Gaël



La tension est plus que palpable. Jamais nous n'en étions arrivés jusque là. Généralement, Solweig trouvait toujours le moyen de s'enfuir ou de lâcher une excuse tout à fait bidon pour que je cède. Mais pas cette fois-ci. Je n'ai jamais vu la jeune-fille vraiment en colère. Parce que oui, j'avoue l'avoir agacé de nombreuses fois, il faut dire que je n'y vais généralement jamais de main morte avec elle pour ce qu'il s'agit de l'énerver. Mais Solweig et moi, on arrive toujours à se "réconcilier" en quelques sortes. Ce soir, c'est quand même mal parti. Le problème, c'est qu'elle a décidé de me tenir encore plus tête que d'habitude, déjà qu'à la base, elle m'agace lorsqu'elle fait ça, alors ce soir, ça va être pire. Solweig est autant manipulatrice que moi au final, seulement, elle sait moins bien manipuler. Mais je ne m'inquiète pas pour elle et je sais que dans peu de temps, elle sera faire. J'ai parfois l'impression d'être le maître jedi et elle, le padawan. Enfin, je m'égare. Tout ça pour un bout de papier. Pour quelques avocats, aussi mauvais les uns que les autres, qu'on se le dise. J'ai toujours du mal à croire que l'adorable -pas si adorable que ça en fait- Solweig va devenir l'une d'entre eux. Je prends en compte sa première remarque avant de hausser un sourcil. C'est ce qu'elle pense de moi ? Vraiment ? Sa définition de l'homme ne m'étonne pas. Et je la comprends très bien. Un homme doit se montrer toujours droit, un simple mec ne l'est pas souvent. Je dois être entre les deux, je l'assume entièrement.

« De toute façon, qui a dit que tu m'as déjà plu ne serait-ce qu'une seule fois ? » Je rentre dans son jeux, il est mauvais, mais au point où nous en sommes, on peut très bien se balancer deux-trois piques. Solweig, elle est belle, intelligente et maligne, mais effectivement, elle ne m'a jamais réellement plu. Ce n'est qu'une jeune-fille qui m'attire quelques fois. Elle commence son jeu de séduction pour au final échouer bêtement. Le mouvement de main est trop maladroit et que dire de son mouvement de recul ? Je regrette presque qu'elle se soit détachée si vite de moi, parce que je dois tout de même avouer que ses gestes en un rien de temps ont réussis à me déclencher des frissons. Frissons repartis très vite cependant. J'attrape son poignet le plus rapidement possible afin qu'elle ne prenne la fuite et je me rends compte le serrer trop fort lorsque Solweig grimace. Mon but n'est en aucun cas de lui faire mal, alors, je relâche un peu la pression. Je ne voudrai pas qu'elle me colle une baffe. La réplique cinglante de Roy me fait douter. Penserait-elle que, parce que j'ai la main tendue devant elle, cela voudrait dire que je la toucherai ? Non. Je veux juste ce foutu papier moi. Alors je ris ironiquement face à elle et ses menaces. « Contre quoi tu veux porter plainte, Solweig ? J'ai pas l'intention de te toucher, ça va pas ou quoi ? » Et puis, c'est quoi cette menace ? Elle devrait savoir que cela ne servirait à rien de porter plainte, il n'y a même pas de témoins.

Je soupire, elle m'énerve, putain ouais. J'ai pas l'habitude de la voir si énervée contre moi, ça me fait presque étrange. Alors que de mon côté, je me calme, Solweig préfère monter sur ses grands chevaux. Si tous les Roy sont comme ça, les réunions de famille doivent être animées. « Tu sais quoi ? Garde-le ce papier, je m'en tape pas mal au final. Surtout, dis leurs que tu viens de ma part. » Je ne lui dis pas ça pour la narguer, mais effectivement, ils me connaissent tous bien et je suis dans de bons termes avec eux. Si elle prononce mon nom dans les tribunaux, elle va vite comprendre que les avocats sont mes amis. Enfin certains, pas tous quand même. Je vois Solweig vexée. Vexée parce qu'elle pense que je ne cherche qu'à la mettre dans mon lit. Alors, dans un nouveau soupire, je lâche son poignet. Je sais qu'elle ne partira pas. « T'es stupide, Roy. Je sais que tu me prends pour le plus gros des connards, mais j'ai pas pour passion de collectionner toutes les femmes du monde. » Je m'appuie sur le bureau et relâche enfin la pression. Si elle veut s'énerver, elle le fera seule. « Tu me plais, point barre. Mais jamais je ne te traiterai comme une prostituée, tu vaux bien plus. » Je suis sincère. Je me dois de m'expliquer avec elle, parce que j'en ai assez de passer pour un enfoiré. Je la regarde droit dans les yeux, j'espère tout simplement qu'elle a compris. Solweig m'a toujours plu, c'est pas pour autant que je la forcerai à coucher avec moi. Je sais juste que j'aurais pu lui apporter pas mal de choses, sans me vanter.

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MessageSujet: Re: Nothing is free, you know. (ft. Solweig)   Nothing is free, you know. (ft. Solweig) EmptyMar 25 Fév - 20:52


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C’était la première fois qu’une entretenue entre nous prenait une telle tournure. Certes, mon humeur de base n’aidait pas, avec le stress, l’impatience et la peur de voir mon futur s’écrouler j’avais beaucoup moins de patience pour jouer au jeu de Gaël, quant à lui, la fatigue de sa journée ne devait pas beaucoup aider. Bref, on se retrouvait tous les deux à fleur de peau et le résultat était là. « Oh pitié, ne joue pas à ce petit jeu là avec moi » lâchais je bien lasse de toute ça. Je savais que je lui plaisais, n’importe quel nigaud pouvait le voir, et puis même s’il l’ignorait et moi également, il l’avouerait dans quelques secondes lui même.

Ce que je haïssais le plus dans cette situation c’était ce qu’il me faisait être en cet instant. J’étais bien loin de ce genre de filles qui cherche la petite bête et monte instantanément sur ses grands chevaux, il n’y avait que lui qui arrivait à me mettre dans un tel état et s’en était presque insoutenable. J’étais calme, douce, rien à voir avec une fille qui se retrouve le poignet enfermé par la main d’un homme qu’elle vient de dépouiller d’un papier contenant des numéros de téléphone portable d’avocats. A cet instant, cette babiole me semblait bien peu importante, je refusais catégoriquement de vendre ma personnalité pour quelques numéros pourris. Mon regard semblait calme mais ma colère n’était pas partie, bien loin de là, mon poignet toujours prisonnier m’empêchant de me détendre totalement, j’étais comme un animal en cage, voulant retrouver sa liberté le plus vite avant de se faire manger par un prédateur plus puissant. Je reconnaissais volontiers la supériorité de Gaël face à moi, il était plus expérimenté, tout simplement, il avait depuis longtemps fini ses études, j’avais tout à apprendre de lui et pourtant il était loin d’être mon mentor. Je le voyais plus comme un requin. « Alors lâche-moi immédiatement. » Je le répète une nouvelle fois vu que la première il ne semble pas avoir compris.

J’attends mais je sens encore sa poigne et je soupire en même temps que lui, s’il en a marre de jouer à ça, je commence à vraiment à ne plus supporter qu’il me tienne comme un père réprimandant sa petite fille. A ses mots je plisse les sourcils : Il lui prend quoi là ? Son comportement trop généreux me fait totalement douter l’espace de quelques instants : pure sincérité ou bien nouveau stratagème perfide ? Je l’ignore, après tout je ne le connais pas vraiment ce type, je sais juste qu’il a très souvent tout ce qu’il veut, de n’importe quelle façon qu’il faille. « Quoi ? » Lâchais je simplement, un peu sous le coup de la surprise tandis que je sens sa main lâcher mon poignet et que machinalement mon autre main libre ne vienne le masser, bien qu’il ne m’ait pas fait véritablement mal, c’est plutôt un simple réflexe. « Ne m’insulte pas. » Grognais je d’abord en plissant mes lèvres, me retenant de m’emporter de nouveau, bien qu’il ait le don de me faire voir rouge. Je ne réponds pas à ses mots suivants, tous les hommes à femmes disent qu’ils ne sont pas des hommes à femmes, et ceux qui l’avouent ne méritent pas de les avoir, c’est aussi simple que ça. J’inspire et expire longuement pour me calmer, après tout il a été fair-play et a lâché ma main, je peux bien prendre deux secondes pour essayer de me calmer. Je l’entends encore ouvrir la bouche et cette fois-ci plante mon regard dans le sien, tentant de voir s’il était sincère ou non, bien qu’en tant qu’excellent menteur, il pouvait parfaitement me berner, sans doute. Je reste un instant pantoise, ne sachant trop que dire. Ses paroles changeant bien de celles que j’entends de sa part d’ordinaire. Je lui tourne le dos un long moment, le temps de prendre mon sac à main lentement et d’en sortir le papier que je glisse dans la broyeuse à papier de son bureau, sans lui jeter le moindre regard. « Si je te plais, sache que t’as une drôle de façon de le montrer. » lâchais je en ayant un petit rire moqueur, rien de méchant, limite je trouvais ça drôle en fait. Je redressais enfin mes yeux vers lui, poussant un immense soupir.

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MessageSujet: Re: Nothing is free, you know. (ft. Solweig)   Nothing is free, you know. (ft. Solweig) EmptyJeu 27 Fév - 13:09

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Enfin, je sens la tension redescendre un peu. Merci mon Dieu. Je ne suis pas du tout d'humeur à m'engueuler avec qui que ce soit ce soir, cette journée m'a tué et bien que j'apprécie Solweig, j'aurais tout autant apprécié passer une soirée dans mon canapé, une bière à la main. Quand je lui dis qu'elle ne m'a peut-être jamais plu, Roy me lâche une phrase presque ironique, ce qui me fait bien rire. D'accord, effectivement, elle me plaît. Autant sur le point physique que mental, ce qu'elle ne sait pas. Je ne peux m'empêcher de sourire à sa remarque plutôt amusante. Si je parais plus décontracté -ce qui est tout de même le cas, je reste néanmoins tendu, tout comme elle je suppose. « D'accord, je suppose que pour une fois, tu as raison. » Je la cherche encore, mais cette fois, c'est plus gentil, en espérant qu'elle ne le prenne pas mal, ce que je redoute étant donné que son caractère ce soir est particulièrement mauvais. Ce qui est en partie de ma faute, certes.

Je dois bien avouer que ce soir, j'ai peut-être un peu forcé. J'ai trop joué au connard, je l'admets. Je comprends entièrement qu'elle m'en veuille. Mais la fatigue me fait souvent faire n'importe quoi, et ça s'est vu. Le regard meurtrier de Solweig ne me quitte pas du regard, j'ai sérieusement l'impression qu'elle va m'assassiner. Je ne l'ai jamais vu aussi énervée, ça me surprend, plus que ça ne me fait rire. Voilà pourquoi j'ai dû opter pour les grands moyens en lui saisissant le poignet un peu plu tôt afin qu'elle ne s'enfuit pas et qu'elle se calme au fur-et-à-mesure. Lorsqu'elle me dit de la lâcher, j'hésite d'abord. Elle est encore trop en rogne et si je la lâche de suite, elle va m'en coller une qui me fera sûrement faire le tour du monde, chose dont je n'ai pas forcément envie. J'aurais pu la jouer plus classe, comme on m'a appris à faire dans ce monde de paillettes que je n'apprécie pas des masses, malgré mon apparence de nouveau riche égocentrique. Lorsque je la lâche enfin et que je lui conseille de garder la feuille, Solweig à l'air de ne pas s'y attendre. Elle me prend vraiment pour un gros radin en fait. Je hausse un sourcil à sa pseudo question. « Je te dis simplement de garder la feuille. Rien d'exceptionnel jusque là. » Je lui lâche ça presque offensé. Toujours appuyé sur le bureau, je croise les bras sur mon torse, je détourne le regard, las de devoir faire semblant de la surveiller.

Lorsqu'elle me dit d'un ton presque mauvais que je l'insulte, je lève les yeux au ciel. Elle est sur la défensive et compte y rester apparemment. Pour moi, c'en est fini, je ne me défends de plus rien face à elle ce soir, je discute juste. « Arrête s'il te plaît, je t'ai pas insulté là. » Roy est à la limite de s'emporter de nouveau, mais je prends une attitude je m'en foutiste, histoire de bien lui montrer que ça ne servirait à rien de repartir de plus belle dans une engueulade absurde. Elle fait abstraction de ma remarque suivante, ce qui n'est pas plus mal. Je sais que je n'arriverai pas à la faire changer d'avis à mon propos, pas tout de suite du moins. Je vois sur son visage qu'elle hésite à me croire lorsque je lui parle sincèrement, ce qui a le don de m'agacer. Bon sang, même lorsque je suis sérieux elle ne le vois pas, elle préfère m'imaginer manipulateur et profiteur. Je le suis, mais pas que, pas tout le temps. Lorsque Solweig passe le papier à la broyeuse, je passe mes mains sur mon visage pour la dévisager longuement par la suite. « Solweig, j'avais besoin de ce papier. » Je soupire, mais finis par rire -plus nerveusement qu'autre chose de son geste. La tension est un peu redescendue, et Solweig me pousse presque au vice avec sa dernière remarque. Je hausse les épaules en faisant une petite moue. « Je pourrai te le montrer autrement, mais je suis presque certain que tu me collerais une baffe. » Je me moque gentiment, tout comme elle le fait avec moi. Je ne cherche rien d'elle. Bon, d'accord, je viens de lui faire une proposition, mais elle reste presque inaperçue. Je n'ai pas envie que Solweig me prenne pour ce que je ne suis pas.

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Solweig H. Roy

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MessageSujet: Re: Nothing is free, you know. (ft. Solweig)   Nothing is free, you know. (ft. Solweig) EmptySam 1 Mar - 16:21


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Petit à petit je me calme, c’est étrange d’ailleurs de passer d’un extrême à l’autre mais en même temps m’énerver d’un coup comme ça ne me ressemble pas du tout. Je suis plutôt du genre à toujours être calme, gentille et avenante mais il était vrai que là je m’étais emportée plutôt salement, mais il faut avouer que Gaël l’avait bien cherché cette fois-ci. Quand il me donne raison j’affiche un simple sourire satisfait, il n’en fallait pas plus au final pour me calmer totalement.

Seulement je dois l’avouer j’ai un peu de moi devant son changement de comportement à lui, le voilà tout gentil et limite à me faire des compliments. A chaque fois que l’on se voit, nos échanges se limitent à des choses banales et quand ça évolue, c’est simplement pour commencer à jouer à notre petit jeu entre nous, moi qui cherche à avoir des contacts et lui mon corps. C’était certes un peu malsain parfois, mais ça nous arrangeait tous les deux, même si je n’avais jamais laissé cette histoire aller bien loin pour le moment. Mais aujourd’hui avec le stress et l’idée que je pouvais louper mon année, j’avais oublié que notre relation était fondée sur ça, à la base et non pas sur une amitié quelconque. J’avais oublié de jouer le jeu et ça avait déraillé, comme quoi. Je ne réponds rien à sa phrase suivante, de toute façon je n’ai rien à dire pour l’instant, je me contente de le regarder.  Je cherche un peu à  voir s’il est sincère ou pas, tout ce que je connais de lui c’est son côté manipulateur, rien d’autre, du coup il est difficile pour moi de savoir quand il cherche à mentir ou non.

Il pense ne pas m’avoir insulté et pourtant je ne concède pas ce fait, cependant je soupire bruyamment et fait signe de la main de laisser tomber avant de faire passer cette dernière dans mes longs cheveux bruns, qu’il pense avoir raison si il le souhaite ou non, ça m’est égal, à la base j’étais venue là dans un seul but et ce dernier n’était toujours pas atteint après tout.
Je me lève ensuite pour aller broyer la feuille qu’il m’a donné et retourner m’asseoir, assez lasse tout à coup. J’entends savoir s’élever de nouveau dans le bureau et  replace mon regard dans le sien. Lentement un fin sourire amusé s’étire sur mes lèvres, lentement je roule des yeux avant de souffler doucement. « Te connaissant je suis certaine que tu as une copie de cette feuille quelque part ou que tu as tout en tête, tu me feras pas culpabiliser. » murmurais je en appuyant mon regard dans le sien, après tout c’est la base quand on est un professionnel non?  Mon sourire montre bien que je le taquine, la pression est pour ma part redescendue et désormais je reste bien sagement sur ma chaise, toujours face à lui. Sans doute aies-je eut tord de ne pas le croire sur sa sincérité, même si je ne le vois pas sur son visage, je sais à quel point il peut être agaçant quand on ne croit pas en vous. Je n’en suis pas au point de croire qu’il pourrait être un ange, et se montrer adorable avec moi, mais peut-être qu’après tout il ne ment pas tout le temps. « Tu vas pas me faire croire que la peur de te prendre une petite gifle te fait peur ? Je croyais que les risques tu savais leur faire face, aussi bien dans ton métier que personnellement. » Provocation totalement non dissimulée mais je n’avais pas pu m’empêcher de me moquer gentiment de lui à ce propos. .

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MessageSujet: Re: Nothing is free, you know. (ft. Solweig)   Nothing is free, you know. (ft. Solweig) Empty

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